Le film se déroule durant la Seconde Guerre mondiale. L'histoire commence en Allemagne où un scientifique protestant, Kurt Gerstein, est recruté en tant qu'officier SS. Celui-ci apprend les conditions d'extermination des Juifs en Pologne. Le lieutenant contacte alors un jeune jésuite, Riccardo Fontana, et lui explique qu'il est l'outil des Nazis pour annihiler la "race impure" grâce au gaz Zyklon B (...)
[...] En conclusion, cette histoire est réelle, elle se déroule durant la seconde guerre mondiale et dénonce le sort des Juifs détenus dans les camps de concentration qui ont bel et bien existés. Celle-ci nous raconte le véritable parcours d'un officier SS trahissant la cause nazie. Le personnage de Riccardo, quant à lui, n'est que pure fiction. Pour finir, selon moi, cette œuvre, très émouvante, nous propose une réflexion profonde face aux actes de barbarie perpétrés durant la guerre et le machiavélisme avec lequel ils ont été organisés. [...]
[...] Riccardo est un jeune Jésuite ayant le rôle d'intermédiaire malchanceux entre son ami Kurt et le Saint-Siège pour dénoncer le génocide juif. La caméra suit les deux personnages à travers leur quête. Il est donc rare que l'un ou l'autre n'apparaisse pas à l'écran dans les différentes scènes du film. Seuls le début et la fin ne font pas apparaitre les deux acteurs. En effet, le début nous relate le meurtre d'handicapés par les SS et la fin, quant à elle, nous dévoile le plan d'évasion du supérieur de Kurt. [...]
[...] Le lieutenant contacte alors un jeune jésuite, Riccardo Fontana, et lui explique qu'il est l'outil des Nazis pour annihiler la race impure grâce au gaz Zyklon B. Tous deux sont bouleversés par le sort affreux réservé aux Juifs et se rendent à Rome. Sur place, Riccardo tente alors d'informer le pape Pie XII à propos ce terrible génocide et le supplie à plusieurs reprises d'intervenir publiquement. Malheureusement, ce dernier, ayant peur de représailles contre les catholiques, ne le fera pas. Désespéré, Fontana se mêle à un convoi de juifs romains, arrêtés sous les fenêtres du pape, en partance pour Auschwitz. [...]
[...] Ce film est basé sur des faits réels. Il est inspiré d'une pièce de théâtre, Le Vicaire, de Rolf Hochhuth, jouée en 1963. Cette œuvre retrace le parcours véridique du lieutenant SS, Kurt Gerstein, qui assista de ses propres yeux à l'extermination des Juifs dans les camps de Belzec et Treblinka. Elle nous fait également partager le climat de tension qui, à l'époque, était présent au sein du Vatican, théâtre de querelles de pouvoir et de jeux diplomatiques. Amen met en scène deux hommes livrés à eux-mêmes pour combattre l'extermination des juifs. [...]
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