Le tableau se nomme Ile et pont San Bartolomeo ou L'Ile San Bartolomeo. Il a été réalisé entre 1826 et 1828, vers 1827, par Jean-Baptiste Camille Corot. Le peintre est né en 1796 et meurt en 1875. Il a reçu une formation néoclassique avec des maîtres du paysage historique comme Michallon puis Bertin. Il vit à partir de 1822 d'une pension et est donc indépendant financièrement, n'ayant pas à se soucier d'une carrière académique. Ses quelques envois au salon seront refusés ou mal accrochés (...)
[...] Rome, Ile et pont san Bartolomeo, Corot ( 1827) I. Présentation de l'oeuvre : Le tableau se nomme Ile et pont San Bartolomeo ou L'Ile San Bartolomeo. Il a été réalisé entre 1826 et 1828, vers 1827, par Jean- Baptiste Camille Corot. Le peintre est né en 1796 et meurt en 1875. Il a reçu une formation néoclassique avec des maîtres du paysage historique comme Michallon puis Bertin. Il vit à partir de 1822 d'une pension et est donc indépendant financièrement, n'ayant pas à se soucier d'une carrière académique. [...]
[...] Cette île et ses 2 voies d'accès ont sûrement déjà été représentées par les artistes romains car très belles et très connues (autant que l'Ile de la Cité a Paris). Mais le thème est ici renouvelé car Corot ne rend pas seulement le motif mais aussi l'atmosphère. L'oeuvre est signée . COROT. II. Une oeuvre d'inspiration classique La composition du tableau est particulièrement rigoureuse : l'oeuvre se divise en trois parties ou trois plans : le tiers supérieur est réservé au traitement du ciel, clair et parsemé de nuages. Au centre prend place l'Ile San Bartolomeo. [...]
[...] Ici, il utilise des bruns, jaunes, orangés, bleus. Les ponts sont tantôt orange tantôt marron, l'île jaune par endroit, parsemé de taches plus sombres pour marquer les différents étages des maisons. Le ciel est très clair, c'est un aplat de bleu parsemé de fins nuages blanc bleuté. L'eau est une superposition de glacis bleus et jaunes, donnant à celle-ci un aspect verdâtre et brun : les reflets des constructions semblent être obtenus grâce à un ajout de tâches colorées, de la même couleur que le bâtiment. [...]
[...] 11e et pont san Bartolomeo est une oeuvre qui fait donc partie d'une suite de paysages italiens mais n'appartient pas à proprement parler d'un ensemble. Ce n'est bien sûr pas une commande. Il s'agit ici de ses débuts de carrière : Corot a à peine 30 ans. Le tableau est conservé à Boston, au Museum of fine Arts. Il s'agit ici d'un paysage qui se situe au coeur de Rome, puisqu'il c'est une île fluviale qui est représentée, sur le Tibre. Peut-on pour autant parler de paysage urbain ? [...]
[...] Dans son ensemble, elle tient dans une ellipse, un ovale. Les bâtiments représentés sont des maisons et peut-être une église, aux couleurs chatoyantes. Elles sont surtout bâties en hauteur : l'ensemble est scandé par des lignes verticales brisées, parallèles. L'étagement des maisons est matérialisé par des lignes horizontales courtes. Le tout donne une impression d'amalgame de bâtiments sans hiérarchie, unifiant l'île. Les quelques petites lignes obliques des toits viennent seules casser cette masse, créant un petit choc pour l'oeil : il est parfois impossible de distinguer la forme ainsi que la constitution exacte de certains bâtiments. [...]
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