Monsieur Globul, patron d'un poeub, tue, malgré lui, Clarb Brentanos, un homme redouté par tous, d'un seul coup de clé à molette. Il devient alors le chef de la station sept, et se retrouve en pleine guerre. Après avoir fui, avoir tout perdu, il décide de retourner dans son ancien « poeub ». Mais pendant son absence, sa femme a laissé le bar à la collectivité. Il ne reste plus qu'une place : Clown... Compte-rendu de la pièce "Poeub" de Serge Valletti. Cette pièce fut mise en scène par Michel Didym avec la Compagnie Boomerang.
[...] Celui du début, représentant le poeub en question, était assez réaliste : des tonneaux, le bistrot, les verres : tout était là ! On avait cette impression d'avoir une véritable taverne sur scène. Quelques personnages, des ivrognes, pouvaient même être inclus dans le décor : ils traînaient, ça et là, affalés, sans noms, anonymes. Viennent ensuite des décors très représentatif, métonymique : la scène de la mort de Clarb Brentanos est seulement représenté avec le corps du défunt, gisant sur un brancard, la cervelle a vu, la foule l'entourant, la veuve voilée et habillée de noir et la famille déménageant, laissant place au nouveau patron Ensuite, la scène de guerre est représentée par une grande palissade où s'échappent lumière rouge, sons éclatants, des bruits de bombes et une dense fumée. [...]
[...] Il y a toujours énormément de personnes sur scène, souvent des anonymes, et même les personnages qui viennent assez fréquemment, n'ont pas tous un nom, il est donc difficile de dire quelle était l'utilité de chaque personnage, pour ceux qui n'étaient pas que figurants. Souvent, les personnages présents sont les suiveurs de monsieur Globul. Nous arrivons ensuite au poeub, qui a changé de propriétaire : alors qu'avant le poeub avait un aspect rustique, maintenant le tout est décoré façon fleur bleue : très coloré, partout des petites fleurs roses décorent tables et bar. [...]
[...] Poeub parle de rêves, d'imagination ; de joies, de traumatismes, de hontes comme scènes fondatrices de nos vies faite de mots, de dramaturgies, de notes, d'acteurs et de lumières. On l'aura comprit, Poeub est avant tout et surtout une pièce de théâtre. Pour conclure, je retiendrais de cette pièce qu'il est bon de nous rappeler que le théâtre peut se suffire à lui-même, peut vivre par lui- même, qu'il n'a pas toujours besoin de contexte politique, social ou autres pour être et qu'il est, parfois, important de s'en rappeler. [...]
[...] Cette pièce m'a touché, m'a fait rire, rêver m'a fait oublier où j'étais. Peut être que l'un des rôles du théâtre est aussi de réveiller notre âme d'enfant, de nous émerveiller à partir de ces choses que l'on voit tous les jours. Et le fait de mélanger musique et jeu a donné un effet prodigieux qui se marié parfaitement avec le langage du texte. Je finirais donc en affirmant que cette pièce était un pur moment de bonheur. [...]
[...] A la fin, que monsieur Globul devient clown dans son ancien poeub, presque la totalité des personnages sont habillés d'un tonneau, une mode lancée par Globul à son arrivé puisqu'il n'avait plus de vêtements. Commence ensuite un spectacle de marionnettes confectionnaient par tout les ustensiles dont ils disposaient : le résultat fût surprenant ! De voir ce que l'on peut faire avec des objets de tous les jours, avec un résultat splendide. L'histoire des marionnettes n'avait ni queue ni tête mais c'est le désespoir du personnage de Globul qui tente en vain de faire rire son public (qui reste de marbre) qui nous a fait rire, nous, public extérieur à la scène. [...]
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