Compte-rendu de la pièce de Eugène Ionesco : Le Roi se meurt qui fut écrite en 1962. Pièce faisant partie de la longue lignée des pièces de théâtre de l'absurde. La mise en scène a été réalisée par Georges Werler avec, dans la distribution, Michel Bouquet. Document Word de 3 pages.
[...] Les effets sonores sont eux aussi très nombreux. Il y a eu l'utilisation de bandes sons pour faire entendre le bruit de la pluie, de l'orage au début de la pièce, lorsque le roi tente de commander les éléments, et ceci avait pour fonction de montrer qu'il ne pouvait déjà plus les contrôler au début de la pièce. A la fin de la pièce, on entendait des bruits de battements de cœur. Ceci était un enregistrement, de même que pour tous les effets sonores d'ailleurs. [...]
[...] En effet, qui ne c'est jamais posé de questions sur son destin ? Finalement cette pièce nous révèle à nous même et nous donne la clé pour ne rien regretter le jour où nous serons confronter à la mort : Se rappeler qu'un jour la fin doit venir et donc profiter de la vie tout en se rappelant qu'elle n'est pas éternelle, pour ne pas regretter quand le jour viendra. Et à qui ne faut il pas rappeler cela, si ce n'est aux gens de notre époque qui passent leurs vies à courir après un pouvoir qu'ils n'auront jamais, tel le Roi luttant contre sa destinée. [...]
[...] Si le royaume est en ruine, c'est pour montrer notamment que le Roi n'a plus de pouvoir. Mais aussi pour révéler le fait que le Roi soit au bout de sa vie, peut-être qu'il est aussi usé que son royaume, et que lui aussi tombe en ruine. Le fait que le trône ne soit plus qu'un demi-trône illustre aussi bien le fait que le Roi perd de sa royauté. Le décor est stylisé mais également métonymique : on ne voit que la salle du trône. [...]
[...] Tout d'abord, le Roi. Béranger 1er a une cape, qui montre bien sa royauté, mais cette cape est en lambeaux, ce qui révèle bien qu'il est usé Le rouge domine dans son costume, car il s'agit de la couleur du pouvoir, de la couleur des rois. Sur sa tête, une couronne ridicule, qui ne ressemble pas réellement à une couronne. La Reine Marguerite, la plus vieille reine donc, a une robe imposante, mais dans des couleurs plutôt sombres, virant vers le mauve. [...]
[...] Georges Werler a surtout mis en valeur le roi, car le roi représente cette présence face à la mort qui pourrait être chacun de nous. De plus, les choix de mise en scène laissent à penser que Georges Werler a voulu aussi montrer que rien n'est éternel, rien est immortel : ni la vie, ni le pouvoir que l'on peut avoir, sur soi ou les autres, à un moment de notre vie. Geroges Werler prend donc le parti de mettre l'humain face à lui-même et à son destin. [...]
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