Les reliefs les plus anciens montraient bien souvent un dieu seul, dans le cas présent nous sommes face à un relief votif, c'est-à-dire dédié à un dieu, ici la déesse de la guerre Athéna. Ces reliefs faisaient souvent partie des offrandes dans les sanctuaires au IVe siècle et Ve siècle. Ce dernier réside dans le musée de l'acropole d'Athènes.
Un relief comme son nom l'indique est une sculpture ayant un fond plat, où l'on peut retrouver une image, un personnage en avant. Ce musée est très réputé, car on y trouve des chefs d'œuvre de la civilisation antique.
Le site de l'acropole d'Athènes fut pillé un grand nombre de fois donc, ce musée abrite en grande partie des sculptures et frises provenant des monuments. En effet, le relief d'Athéna proviendrait de cette acropole où l'on retrouve les vestiges d'un des plus célèbres sanctuaires d'Athéna, le Parthénon.
[...] Cependant, on commence à voir arriver dans l'art grec, en partie dans cette représentation d'Athéna les débuts d'une révolution artistique. En effet, on peut voir, un début de mouvement, les personnages semblent être moins statiques qu'auparavant. Il reste malgré tout un visage sans expression, où comme dans ce relief on perçoit un regard très froid Cette œuvre est sans doute le travail d'un des disciples de Phidias, le sculpteur qui avait la direction des travaux du Parthénon, et qui entre autres a réalisé une statue d'or et d'ivoire haute de 12 mètres de haut de la déesse Athéna. [...]
[...] Nous pouvons donc retenir que ce relief et le témoin d'un renouveau en manière d'art. On entre dans l'ère classique qui correspond à la reconstruction de l'acropole qui avait été endommagée par les guerres. Les représentations des personnages changent, ils ne sont plus statiques, une jambe porte le poids du corps, l'autre reste fléchie, libre, ce qui offre une sensation de mouvement. Le drapé se fait de moins en moins lourd, et laisse apparaître des parties du corps comme les jambes ou encore les épaules. [...]
[...] (ou 460 selon certains historiens). Nous allons dans un premier temps étudier l'œuvre d'un point de vue plastique pour ensuite aboutir sur une analyse plus sémantique. Voici tout d'abord l'œuvre en question : Ce relief porte deux noms, tous deux très significatifs : Athéna Mélancolique ou Athéna pensive à la stèle La déesse est présentée au centre de l'œuvre. Nous pouvons observer un socle sur lequel repose le relief, or cela n'est qu'un élément ajouté pour la présentation de l'œuvre dans le musée d'Athènes. [...]
[...] D'autres historiens on émit l'hypothèse qu' Athéna mélancolique serait un relief offert par un vainqueur aux jeux panathénaïques à la divinité de sa cité. La lance serait alors dans ce cas le long bâton des entraîneurs, et la stèle qui auparavant était funéraire serait une borne de stade olympique, un pilier quadrangulaire qui délimiterait une ligne d'arrivée. Ce relief datant de 480 av. J.-C. (Ou 460 av. J.-C.) est à la limite de la période archaïque s'étendant de 700 av. J.-C. à 480 av. J.-C., et la période classique qui elle s'étend de 480 av. [...]
[...] Sa main droite est posée sur sa hanche, sa main gauche au contraire, au niveau de son visage prend appuie sur la lance. Nous pouvons observer que l'index de sa main gauche se détache des autres doigts qui tiennent l'arme, pour toucher le front d'Athéna. La lance qui est à sa gauche devant son visage (sur la partie droite de l'œuvre) est appuyée contre la base d'une stèle, un bloc rectangulaire en pierre, d'environ un mètre de haut par rapport à l'échelle humaine. [...]
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