L'œuvre étudiée est le Christ devant le Grand-Prêtre, appelée aussi le Christ devant Caïphe.
Elle a été réalisée par Gerrit Van Honthorst en 1617, pour le Marquis Vincenzo Giustiniani, chez qui il séjournait alors, à Rome.
Ce Christ devant Caïphe est une huile sur toile de 272 cm sur 183 cm.
Actuellement, l'œuvre est exposée à la National Gallery à Londres.
Elle représente une scène religieuse tirée de la Bible, et plus particulièrement une scène appartenant au registre de la Passion du Christ.
[...] Commentaire d'oeuvre: Christ devant Caïphe, du peintre Van Hontorst" I Attribution - Van Honthorst, Gerard. Dit aussi : Gherardo della Notte (Gerard of the Nights) - Utrecht 1590 id - Ecole d'Utrecht - National Gallery, London II L'œuvre - Christ devant Caïphe, Jésus devant le Grand-Prêtre ou dans sa version anglaise Christ before the High Priest, ou Christ before Pilate (1617) - Commanditaire : Le marquis Vincenzo Giustiniani pour sa collection d'œuvre d'art personnelle - Scène religieuse (biblique) - Huile sur toile x 183 cm - Conservée à la National Gallery, Londres III Bibliographie - Le petit robert de noms propres, rédaction rédigée par Alain Rey - Dutch Art, An Enceclopedia, edited by S.D.MULLER, Garland Publishing, Inc. [...]
[...] Ceci renforce bien sûr cet effet de lumière intense venant de la source de lumière. Les zones claires sont la toge de Jésus, le livre, la bougie et le visage de Pilate éclairé, le reste est dans la pénombre. Qui dit pénombre, dit contours incertains, effet de flous, couleurs sombres Les couleurs utilisées ici, sont comme toutes celles qu'utilisaient Caravage : beaucoup de brun, de l'ocre, du rouge, et pour créer les contrastes, du noir et du blanc. Les deux couleurs qui ressortent le plus dans cette semi-pénombre brune sont le rouge et le blanc, qui avec la lumière de la bougie deviennent éclatants. [...]
[...] Elle éclaire la toge blanche de Jésus, le visage de Caïphe, et plus légèrement les autres personnages. Ce qui laisse l'arrière plan dans l'ombre, ainsi que le bas du tableau et la hauteur. Bizarrement, la lumière de cette simple bougie éclaire très fortement. Elle est comme une lumière surnaturelle. La toge du christ est un peu retombée sur son épaule, il est plus éclairé que Caïphe, alors qu'il est plus éloigné de la source que lui On pourrait penser que la lumière vient de lui-même. [...]
[...] Sans cela, ils seraient liés par la lumière de la bougie, qui crée une sorte de halo. Le fait qu'il n'y ait aucune limite distincte autour des personnages, qu'ils soient comme perdus dans la pénombre, dans l'obscurité, crée une relation intimiste. On prend part à la conversation autour de la bougie. Aucun personnage n'est de dos, on rentre donc directement dans le tableau. On devine une foule de soldats à droite derrière Jésus. Il a seulement que trois personnages à gauche, derrière Caïphe. [...]
[...] Il n'y a aucune décoration et le mobilier est sommaire : une table, recouverte d'une nappe bleu nuit frangée, une chaise, deux livres, une bougie et une plume. Quant au mur du fond, il est uni, sans aucune décoration. Il n'y a aucun effet de profondeur. Le mur est indistinctement représenté. Le fond est perdu dans les ténèbres. Seuls les soldats qui sont flous, sont là pour créer un effet de profondeur grâce aux règles de la perspective et de la perspective chromatique. La scène est de toute façon très centrée sur les deux personnages au premier plan. [...]
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