Christo et Jeanne-Claude forment un couple d'artistes contemporains qui "emballe(ent) la géographie et l'histoire". En effet, Christo, de son vrai nom Christo Vladimiroff Javacheff est un artiste bulgare né un 13 juin 1935. Jeanne-Claude ou Jeanne-Claude Denat de Guillebon quant à elle, née à la même date, fut la femme de Christo, à partir des années 1958 jusqu'à son décès en 2009. Dans leurs projets, ce dernier est plutôt celui qu'on qualifie "d'artiste" et sa femme est "l'organisatrice". C'est après avoir émigré aux Etats-Unis en 1964 qu'ils commencent tous deux à réaliser leurs projets
"d'empaquetage" à très grande échelle, en intervenant de façon directe, mais toutefois éphémère, sur des édifices, des monuments tels que le Reichstag et des paysages entier comme sur les îles de Miami (...)
[...] Celui-ci est caché sous la toile couleur d'île-de-France et le pont lui même cache quelque chose: le passé, l'histoire. De plus, l'empaquetage pourrait tenir lieu de protection au pont. Les agressions climatiques des temps modernes affaiblissent beaucoup plus vite la pierre qu'à l'époque de la construction de tels édifices. On enveloppe l'enjambeur dans le but de le préserver d'un monde qu'il a vu évoluer depuis cinq siècles Le Pont Neuf est comparable à un trésor. C'est une boîte de Pandore ou le coffret de Peau d'âne pour le spectateur. Celui-ci l'entrouvrira t-il seulement? [...]
[...] Christo et Jeanne-Claude reconstruisent le Pont Neuf avec des matériaux nouveaux qu'ils substituent aux matériaux d'origine. Le Pont Neuf empaqueté. Enfin, la solidité apparente des formes entre en opposition avec la fragilité de l'enveloppe. Cette dernière, qui contraste avec la robustesse du pont, souligne l'éphémère. Nous pouvons ici nous demander si Christo et Jeanne-Claude ne nous montrent pas, d'une certaine façon, la vanité des choses de ce monde, des œuvres humaines. Le Pont Neuf empaqueté serait donc une réflexion sur les artistes et l'architecture. [...]
[...] Christo et Jeanne-Claude: De Paris à New York, le Pont Neuf et The Gates. Christo et Jeanne-Claude forment un couple d'artistes contemporains qui emballe la géographie et l'histoire En effet, Christo, de son vrai nom Christo Vladimiroff Javacheff est un artiste bulgare né un 13 juin 1935. Jeanne-Claude ou Jeanne-Claude Denat de Guillebon quant à elle, née à la même date, fut la femme de Christo, à partir des années 1958 jusqu'à son décès en 2009. Dans leurs projets, ce dernier est plutôt celui qu'on qualifie d'artiste et sa femme est l'organisatrice C'est après avoir émigré aux Etats-Unis en 1964 qu'ils commencent tous deux à réaliser leurs projets d'empaquetage à très grande échelle, en intervenant de façon directe, mais toutefois éphémère, sur des édifices , des monuments tels que le Reichstag et des paysages entier comme sur les îles de Miami. [...]
[...] En effet, ils réinventent l'ancienne architecture, avec l'exemple du Pont Neuf, ou ils construisent directement au milieu d'un endroit en apparence vierge de toute construction humaine avec The Gates. Nous sommes donc face à un cas de land art, c'est-à-dire un art qui utilise l'environnement et ses ressources, tout en intervenant sur lui même Sources: http://www.pasquart.ch/uploadfiles/FR_2000AK.pdf http://fr.wikipedia.org: Article sur Christo et Jeanne-Claude et sur The Gates. http://www.larousse.fr/encyclopedie/peinture/Christo/151581: Biographie de Christo et Jeanne-Claude http://culture-et-debats.over-blog.com/article-302754.html http://alainturong.canalblog.com/archives/2008/11/07/11267341.html: Projet préparatoire pour le Pont Neuf. [...]
[...] Nous l'avons déjà évoqué précédemment, l'empaquetage qu'ont réalisé Christo et Jeanne-Claude est symbolique. En effet, par leur geste, ils veulent faire réapparaitre ce qui a disparu sur le Pont Neuf. A force de le côtoyer tous les jours, les parisiens ne voient 4 plus ce qu'ils ont sous les yeux. Toutes les traces de construction, tous les détails ne sont plus visibles avec le temps. Le pont est construit en pierre, or cette matière, avec les pluies qui le battent depuis plus de cinq siècles, subit l'érosion et donc, une détérioration. [...]
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