Etude détaillée du Tableau La Madone des Palefreniers, dit également La Madone au serpent du Caravage. Elle comporte une introduction, une étude du tableau, et une étude de la technique utilisée : le clair-obscur.
[...] Chez le Caravage le clair-obscur a une signification symbolique : le monde terrestre est plongé dans l'obscurité, et l'intrusion divine se signale par la lumière Egalement, cette technique sculpte et dessine les formes, et apparaît comme un moyen de simplification très spectaculaire. Le clair-obscur marqua les meilleurs maîtres, parmi lesquels Rembrandt, Velasquez, Goya ou encore, au XIXe siècle, des peintres comme Courbet ou Manet. BIBLIOGRAPHIE GREGORI Mina, Le Caravage, éditions Gallimard. MILICUA José (directeur de collection), Histoire de l'art, maniérisme en Italie, éditions Larousse. [...]
[...] Ainsi, elle investi la place d'honneur dans cette exposition italienne. Michelangelo Merisi dit Caravaggio (Caravage en français), (1573 Caraveggio 1610 sur la route pour Rome (malaria ou assassinat)), était un peintre italien, l'un des premiers et des plus grands représentants de l'art baroque du XVIIe siècle .Il est issu d'une très honorable famille. Fils d'un architecte rattaché à la cour, à 20ans il entre comme valet à St Pierre de Rome. A cause de La Madone des Palefreniers il sera surnommé l' Antéchrist de la Peinture Dans chacune de ses œuvres, par un violent contraste entre ombres et lumières (technique du clair–obscur), il donne des effets de relief saisissant à ces scènes religieuses en y insérant des personnages pittoresques tels que des joueurs de cartes ou encore des vagabonds. [...]
[...] Les deux femmes portent toutes deux des auréoles, se sont certainement des saintes, donc on a affaire ici à une peinture religieuse. La femme de gauche porte une longue robe rouge. Elle est penchée sur l'enfant et le tient par les bras. Elle écrase de son pied gauche un serpent. La femme de droite est plus dans l'ombre, plus à l'écart de la scène (cela dérangera la confrérie). Elle est plus âgée que l'autre femme, se tient debout et observe la scène. [...]
[...] Le Caravage est marqué par le concile de Trente qui s'est déroulé bien avant (10ans avant sa naissance). Ce concile n'avait qu'un but ; la cause tridentine : l'Eglise saura lutter contre l'Hérésie ».Ainsi indirectement, dans La Madone des Palefreniers, le serpent représente l'Hérésie, Jésus et Marie l'église ou la foi catholique et Ste Anne la mère de cette réforme : le concile lui-même. Cette interprétation allégorique est pour beaucoup l'interprétation la plus correcte. LA TECHNIQUE La technique picturale du clair-obscur, dit Chiaroscuro en italien et connue sous ce nom dans le monde entier, consiste à suggérer l'illusion du volume, du relief par le contraste des zones recevant la lumière avec celles qui demeurent dans l'ombre. [...]
[...] Le serpent est comme dit la Genèse, la créature la plus rusée de toutes les bêtes des champs que Yahvé Dieu avait faites ».On peut l'interpréter comme le mal, Satan, la sagesse, la fertilité. C'est également le symbole de la médecine ou encore l'attribut de l'évangéliste St Jean. Mais ici, dans ce tableau il pourrait représenter deux choses le Péché et l'Hérésie. En effet, ici le serpent est le symbole de la tentation qui a poussé Eve au péché. Marie est une mère Vierge et représente, pour de nombreux penseurs de l'époque, l'Immaculée Conception (dogme de l'Eglise catholique qui sera proclamé bien après, c'est-à-dire vers 1854). [...]
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