Edward aux mains d'argent est un film réalisé en 1990 par Tim Burton. Celui-ci raconte l'histoire d'une créature non terminée par son inventeur étant donné que celle-ci dispose de tout ce qu'un être humain possède, c'est-à-dire un coeur pour vivre, un cerveau pour penser, des jambes pour avancer, etc. Tout ce qui lui manque sont les mains. A la place de celles-ci, il a des lames de ciseaux. A cause d'elles, son visage est écorché de toute part, c'est ce qui le rend monstrueux de part son apparence qui est extrêmement pâle. Au départ adulé par les habitants de la banlieue, il est employé par toutes les femmes du voisinage pour effectuer des oeuvres d'arts à domicile. Grâce à ses ciseaux-mains, il peut réaliser des sculptures sur haies, des coupes de cheveux (pour femmes et animaux), etc. A la fin du film, il est considéré comme une menace par la population à cause de la dangerosité de ses doigts tranchants. Tim Burton raconte dans une interview qu'à l'origine du projet, il avait dessiné il y a longtemps un personnage qui souhaitait toucher ce qui l'entourait mais qui ne pouvait pas le faire et dont son désir créateur était à la fois destructeur. En cela, nous nous demanderons de quelle manière Tim Burton réactualise une oeuvre et de quel façon s'y prend t-il pour critiquer la société américaine. Pour ce faire, nous verrons dans une première partie que Tim Burton ré-emploi des formes cinématographiques préexistantes pour constituer Edward aux mains d'argent et en faire un personnage en marge face à la société conservatrice américaine. Puis, nous analyserons une séquence significative du film.
Edward aux mains d'argent est l'un des films les plus personnels et le plus autobiographique du réalisateur. Autobiographique car Tim Burton peut aisément s'identifier à Edward (la coupe de cheveux des deux hommes est similaire). Comme lui, le réalisateur est un grand timide, introverti face au monde extérieur qu'il a du mal à percevoir, à comprendre, c'est pour cela qu'il se réfugie très vite dans les salles obscures en ayant un goût particulier pour les films fantastiques et d'horreurs.
Pour intensifier le fantastique dans son film, Tim Buton confie la musique à son compositeur attitré, Danny Elfman, sa musique est omniprésent. L'écriture du film est confiée à Caroline Thompson, une jeune romancière qui a écrit First Born, c'est l'histoire d'un foetus qui ressuscite après un avortement. Tim Burton a donc été emballé par ce roman de science fiction et a choisi d'engager la romancière pour écrire son film (...)
[...] Comme Dracula, c'est un être mystérieux, fascinant, à la fois repoussant et attirant. Nous pouvons noter qu'Edward n'aura jamais véritablement accès au monde extérieur. A peine sorti de sa demeure, le voilà contraint d'être enfermé dans la voiture de Peg, et même s'il essaie de regarder dehors, il en est empêché par la vitre de la portière. Le jeu d'acteur de Johnny Depp est silencieux, il tient plus de ses expressions de visage que de ce qu'il peut dire étant donné la pauvreté de son texte. [...]
[...] Le style gothique du manoir dans lequel vit Edward va à l'encontre de l'architecture de la banlieue montrée dans le film. Ainsi, tout en haut de sa colline, le monstre surplombe la ville. Comme nous l'avons vu précédemment, il y a un fort contraste entre les maisons bariolées de couleurs contrairement au château noir, qui est flou, que l'on ne distingue pas encore clairement du haut de sa colline. Ensuite, elle entre dans le château dont la barrière est ouverte, vu qu'elle est cassée et couchée devant l'entrée. [...]
[...] Edward aux mains d'argent est un film réalisé en 1990 par Tim Burton. Celui-ci raconte l'histoire d'une créature non terminée par son inventeur étant donné que celle-ci dispose de tout ce qu'un être humain possède, c'est-à-dire un cœur pour vivre, un cerveau pour penser, des jambes pour avancer, etc. Tout ce qui lui manque sont les mains. A la place de celles-ci, il a des lames de ciseaux. A cause d'elles, son visage est écorché de toute part, c'est ce qui le rend monstrueux de part son apparence qui est extrêmement pâle. [...]
[...] Edward aux mains d'argent est l'un des films les plus personnels et le plus autobiographique du réalisateur. Autobiographique car Tim Burton peut aisément s'identifier à Edward (la coupe de cheveux des deux hommes est similaire). Comme lui, le réalisateur est un grand timide, introverti face au monde extérieur qu'il a du mal à percevoir, à comprendre, c'est pour cela qu'il se réfugie très vite dans les salles obscures en ayant un goût particulier pour les films fantastiques et d'horreurs. Pour intensifier le fantastique dans son film, Tim Buton confie la musique à son compositeur attitré, Danny Elfman, sa musique est omniprésent. [...]
[...] De nombreuses caméras le suivent dans sa vie de tous les jours à son insu. Toutes les autres personnes sont des comédiens ou figurants qui jouent un rôle et contribuent à faire fonctionner le programme télévisé. Nous nous trouvons donc dans un monde factice où tout est millimétré au centimètre près comme celui de la banlieue américaine représenté dans Edward aux mains d'argent où tout le monde tient un rôle, est stéréotypé et où toutes les rues sont symétriques les unes aux autres. [...]
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