... Le génie de l'espagnol Salvador Dali est une véritable provocation dans notre monde moderne ; se proclamant surréaliste, défrayant la chronique, défiant sans cesse, il va même jusqu'à déclarer des choses telles que : « La différence entre les surréalistes et moi, c'est que je suis surréaliste ». Il est à l'origine de l'entrée du surréalisme dans la vie quotidienne, cherchant la logique du délire, la cohérence dans l'incohérent... Celui que André Breton appelait, par anagramme, Avida Dollars nous a laissés perplexes et aujourd'hui encore il est l'une des grandes figures de l'art, souvent audacieux...
[...] Fin 1920, ses toiles s'imprégnèrent de tristesse, les gris firent leur apparition : Dali venait de perdre sa mère. Il écrira plus tard : Il me fallait la gloire pour venger l'affront que fut pour moi la mort de ma mère. Tout en achevant ses études, Dali perfectionne son dessin, aidé par un de ses professeur, tout en découvrant la gravure. En 1921, Dali se présente au concours d'entrée des beaux-arts de Madrid et y est reçu ; son père voulait faire de lui un professeur de dessin. [...]
[...] En 1936, la guerre civile faisant rage en Espagne, Dali et Gala durent parcourir l'Europe et résidèrent en Italie. Dali fut donc influencé par les courants artistiques italiens (Espagne). Entre voyages et bavures aux Etats- Unis, le couple fut confronté à la 2nde Guerre Mondiale et s'installa en Californie. Au début des années 1940, Dali exposa de nombreuses fois à New York et les propositions commerciales commencèrent à se faire de plus en plus nombreuses. Il ne les acceptait pas toutes mais ne les refusait pas toujours, y voyant un moyen afin d'étendre ses possibilités dans ce pays d'exil. [...]
[...] Il trouva en Gala une figure féminine imaginaire et succomba à son charme. Dali s'attaqua à de grandes toiles (l'homme invisible, le grand masturbateur) et fit naître au grand jour sa relation avec Gala, menant sa vie entre la Catalogne et Paris. Il dut d'ailleurs se séparer de son père qui a considéré l'une des déclarations de son fils comme une insulte à la mémoire de son épouse disparue Parfois je crache par plaisir sur le portrait de ma mère Dali se sépara de Bunuel, avec lequel il avait réalisé un chien Andalou ; en 1930, troublé par son expulsion de la famille par son père, il se rasa la tête et regagna Paris et le groupe surréaliste. [...]
[...] Cependant lui a apporté la rencontre de Federico Garcia Lorca et sa première exposition personnelle à Barcelone. Dali a peint cet été là une série de portraits et de paysages lumineux et dépouillés (Jeune fille debout à la fenêtre). Il rejoignit la Catalogne et exposa une nouvelle fois dans sa région natale mais aussi à l'étranger (France . Les débuts d'une longue œuvre personnelle En 1927, on sent, à travers ses toiles une certaine maturité tandis que son amitié avec Lorca ne cessait de grandir. [...]
[...] Ce changement fut marqué par la réalisation de toiles telles que Le sang est plus doux que le miel. Si en 1926, les influences étaient encore très diverses, de 1927 à 1929, les oeuvres ne devaient plus grand chose à l'extérieur. On peut les grouper en 3 catégories : la mesure de l'univers, de l'homme et des sensations (Le sang est plus doux que le miel) l'utilisation de la matière sous d'autres formes que celles que l'on a l'habitude de rencontrer et de symboles sexuels ; plusieurs de ces oeuvres firent scandales (Les désirs inassouvis) une série d'oeuvres idéographiques dont l'utilisation est toujours mystérieuse (Pécheurs au soleil) En 1927 Dali fait sa première visite à Paris où il rencontre les personnes qui l'accompagneront lors de la réalisation du plus célèbre film surréaliste : Le chien Andalou. [...]
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