Analyse de l'oeuvre : « La Lecture » de Fernand Léger.
[...] On pourrait les inscrire dans un rectangle. Les livres et les fleurs que tient le personnage de droite ont les mêmes spécificités. L'arrière-plan, très horizontal, qui va dans le sens de la toile, permet alors une mise en valeur des personnages et donc, des livres. Le fond agit ainsi comme une mise au point, un recadrage Cadrage des personnages III- Technique picturale Enfin, la douceur et le calme de cette peinture viennent aussi de la technique de la peinture. Elle est très unie et en dégradé. [...]
[...] Cette mise en valeur des livres pourrait être un rappel du titre : La Lecture. Il est de fait connu que Fernand Léger utilise les couleurs primaires. Or, aucune d'entre elles n'amène un déséquilibre. Au contraire, elles paraissent se compléter et se contrebalancer. Ainsi, le bleu du coussin en haut à gauche, équilibre le bleu de la jupe en bas à droite et le livre rouge à gauche vers le bas équilibre le livre rouge qui est un peu plus haut et plus à droite. [...]
[...] La puissance de la masse corporelle s'oppose à de fins détails : les ongles, le nez, les yeux et la bouche. Cette netteté de petits détails crée une animation dans cet ensemble graphique et abstrait. Conclusion On remarque ainsi que Fernand Léger s'apparente au cubisme, mais de façon moins orthodoxe. Le tubisme c'est ainsi qu'ont appelé ses réfractaires sa façon de peindre, est une véritable innovation. Elle permet de créer une nouvelle vision des corps. Celui-ci est plus doux et plantureux. Ainsi, il offre par là même, une étonnante sensation de calme et d'apaisement. [...]
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