Son engagement réel dans la peinture vient du Salon de 1905, et de la cage aux Fauves. C'est à cette période qu'il commence à peindre. Il est fasciné par Matisse, et il décide à ce moment de devenir un grand peintre. Duchamp ne cherche aucune relation, aucun débat, ni aucune discussion avec les autres artistes. Il est au courant de toute la vie artistique parisienne, mais il ne s'y mêle pas. Il va assister à toutes les expositions, il se tient au courant. Une vrai figure de dandy : solitaire, mais sans l'être réellement.
[...] Marcel le réalisera. On retrouve toujours le chromatisme du cubisme, mais il y a deux éléments dans ce moulin à café qui sont inédits. On a une flèche qui est représentée. Picabia s'intéresse au dessin industriel, et il se pose la question suivante : pourquoi celui-ci ne basculerait pas dans le domaine de l'art, provoquant une rupture avec le traditionnel ? Le mouvement intéresse Duchamp depuis longtemps, et cette flèche est un élément important. Cette forme d'entonnoir renversée est aussi importante, situé en bas, à droite. [...]
[...] Mais pourquoi faire un tel rapport ? Pour évoquer la relation avec l'Encyclopédie, et le plaisir d'apprendre. Plaisir renforcé, avec le chocolat, source de bonheur et de plaisir. Mais plaisir aussi personnel, car c'est le rapport avec la broyeuse, l'homme qui se broie son propre chocolat . 3 Stoppages Etalons, 1913-1914 : Duchamp se pose la question de la création de sa propre unité de mesure. Il va créer sa propre mesure, susceptible ainsi de créer une révolution dans le domaine de la perspective. [...]
[...] C'est une représentation d'un nu écorché, très particulier, spécifique à Duchamp, et qui pose la question du mécanisme interne du corps. C'est une autre manière d'investir le corps et la chair. C'est une dissection froide du corps humain. Dans le milieu bourgeois, le mariage représente un passage du stade de la virginité à celui de femme. La question de la défloraison est quelques choses qui l'intéressent, et il se questionne à propos de ce passage, de cette évolution. C'est aussi une chute de ses illusions, et de la perte de peu de virginité que Duchamp avait envers l'humanité. [...]
[...] Marcel Duchamp réactive la dimension de l'iconoclaste. Abandonner la peinture est une manière de rejouer cette querelle de l'Histoire de l'Art, mais d'un autre point de vue. Jusqu'à sa mort, il a été très présent dans la vie artistique mondiale. Malgré sa mort, l'œuvre de Duchamp n'est pas encore close, et il y a encore beaucoup à dire sur cette dernière (référence au deux dernières biographies sorties récemment). Photo de Man Ray : Les photographies de Man Ray sont importantes, et c'est un moyen de créer cette identité artistique, qui est celle du dandy. [...]
[...] Un thème que Duchamp développera dans les années futures . Durant cette période, Duchamp découvre de nombreuses œuvres littéraires, et des auteurs à l'humour cassant et intellectuel, tel Rabelais ou encore Alfred Jarry. Il dévorera l'intégralité de leur volume. Il s'inscrit aussi à l'Académie Julian, qui est un cours d'art privée, mais il ne restera que quelques temps dans celui-ci. Son engagement réel dans la peinture vient du Salon de 1905, et de la cage aux Fauves. C'est à cette période qu'il commence à peindre. [...]
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