Mondrian est un artiste peintre ayant fortement évolué. Premièrement dans l'impressionnisme puis dans le fauvisme, avant de se tourner vers l'abstraction. Mondrian a pendant longtemps peint des paysages, la nature, éléments qui ne le distinguaient pas de ses compatriotes. Une certaine nostalgie était présente et l'artiste fut soucieux de représenter les nombreux aspects de la réalité ainsi que de la nature (considérée comme un sujet dominant par le protestantisme). Puis ce dernier se tourna vers le fauvisme. Les jolis tons nuancés sont remplacés par des aplats de couleurs. Au final, il se dirigea lentement vers l'abstraction (...)
[...] Elles ne sont tracées réellement, cependant on retrouve (comme à ses débuts) une position de l'arbre démontrant des lignes de forces verticales et horizontales. Et cela, sans donner une certaine stabilité à l'œuvre. En effet, la façon désordonnée dont sont représentées les branches donne un effet chaotique au tableau. La seule masse présente dans cette œuvre, est l'arbre. Celle-ci est mise en évidence de part le manque de détail afin de ne voir que l'essentiel. Il n'y a pas de volume dans le tableau. La surface parait plane de part la structure de la touche donnée à celle-ci. C'est-à-dire linéaire. [...]
[...] Notion de série : L'arbre rouge est le premier tableau d'une série d'autres arbres. C'est une série très importante de par ce qu'elle reflète. En effet cette série est en elle-même le cheminement vers l'abstraction tout comme l'est la vie artistique du peintre (Qui aura premièrement évolué de l'impressionnisme au fauvisme avant d'atteindre des années plus tard l'abstraction). Dans cette série nous pouvons voir ce même arbre se transformer avec les années, devenant de plus en plus abstrait. C'est l'épuration progressive de la forme réduite à une structure cubique de celle-ci. [...]
[...] L'arbre prend en effet tout l'espace de la toile. Il a été comme redimensionné selon la taille du tableau. Ici, l'angle est naturel et la vue de face. Tout comme si l'on se retrouvait face à l'immensité de la nature. Le fond n'est pas totalement uni, mais reste dans les tons bleus, ce qui permet de mettre en évidence la structure de base de l'arbre, le tronc. On peut aussi relever qu'il n'y a pas de hors champs ainsi qu'aucune perspective, incluant un manque de point de fuite. [...]
[...] Cependant ce n'est pas qu'à travers ce tableau, mais dès 1908. En effet, dès cette date, un changement au niveau de la couleur a pu être constaté. Ce facteur est devenu plus important. De plus, Mondrian était en pleine expérience dans l'accord du bleu et du rouge. La couleur a joué un rôle non- négligeable dans sa transformation en artiste autonome, artiste capable de créer son propre style. - Lumière, ombres : La luminosité de ce tableau n'a pas été faite par éclairage mais par le contraste du bleu avec celui utilisé pour l'arbre. [...]
[...] Il fut également influencé par les tableaux fauvistes de Van Gogh, notamment par la coloration de ceux-ci, dont il fit connaissance à Amsterdam. On n'aurait cru au départ que Mondrian deviendrait l'un des fondateurs de la peinture abstraite. L'arbre rouge est une œuvre principalement fauviste montrant un aspect différent de la nature. On peut y voir la claire influence des tableaux d'arbres (oliviers, cyprès) de Van Gogh. On peut constater que ce tableau ce situe justement en pleine période d'évolution. [...]
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