Olivier Follmi, né en 1958 et d'origine helvetico-francaise, est décrit comme un photographe d'humanité. La grande majorité de ces clichés ont été pris sur le continent asiatique et plus particulièrement dans les régions tibétaines de l'Himalaya.
Tout d'abord, durant son enfance Olivier Follmi a beaucoup voyagé avec sa famille, il découvre ainsi quelques coins du monde grâce à cette passion familiale. A l'adolescence, ils parcourent l'Europe pendant les vacances pour découvrir ce continent à chaque saison.
Tous ces voyages l'ont alors certainement aidé à façonner un regard, qui lui permettra par la suite de capter de magnifiques instants de lumière.
Lauréat d'une bourse de voyage, il découvre l'Afghanistan pour la première fois à 17 ans. D'après lui, c'est lors de cette excursion qu'il est devenu photographe. En effet, la découverte de ce continent lui donne envie de faire partager les émotions qu'il ressent en voyant ces sommets.
Même si Olivier Follmi a toujours aimé la nature et particulièrement la montagne puisqu'il souhaitait devenir guide de haute montagne, l'Afghanistan lui a surtout permis de cerner la vie existant dans les sommets. Ce qui lui plait principalement est la perception de l'espace : « l'immensité de la nature face à la fragilité de l'Homme ».
C'est alors qu'à seulement 18 ans, il entreprend de vivre dans l'une des régions les plus isolée du monde : le Zanskar, au Tibet. Quatre ans plus tard, il fait une retraite hivernale dans un monastère tibétain situé à 4000m d'altitude.
Cette ferveur ne s'arrête pas là : le Tibet est en fait toute sa vie puisque sa femme est aussi passionnée par ce peuple, elle est engagée dans les médecins sans frontières et grâce à son doctorat spécialité médecine tropicale, elle part en mission au Laos, Cambodge, Panama…
Plus tard, en 1991, ils partent vivre ensemble en Inde où la garde de deux enfants leur est confiée, ils vivent encore aujourd'hui avec eux en Haute-Savoie.
Ils ont également créés ensemble, en 1991, une association internationale afin de soutenir et d'enrichir l'harmonie du monde himalayen. HOPE (Himalayan Organisation for People and Education) étend aujourd'hui ses projets à tous les continents tout en préservant son objectif d'harmoniser tradition et développement.
Aussi Olivier reçoit régulièrement quelques prix, tel que le grand prix du festival international du diaporama de châtel en 1982, ou le prix homme sans frontière au festival du voyage de Royan pour son reportage en multivision en 1987, ou encore en 2001 la médaille d'honneur décerné par la société d'encouragement au progrès au palais du Luxemburg à Paris.
Malgré tout, Olivier Follmi n'a pas délaissé sa première passion, qui était la montagne et il a plusieurs fois entreprit l'ascension des grands sommets himalayens. Il parvient ainsi à concilier photographie, amour d'un peuple et passion des sommets !
[...] http://www.wikipedia.org. [...]
[...] J'ai cependant eu quelques difficultés à ne sélectionner que quatre images à introduire dans ce dossier puisque j'admire une grande partie de ses photographies. Analyse d'une photographie - Antoine Durand Ce cliché a été pris par Antoine Durand, un jeune photographe, au Liban, sans doute lors d'un voyage et les personnages doivent être des petits libanais fiers de poser pour des touristes. Sur ce cliché, le regard se porte d'abord sur le personnage du centre, car c'est celui qui est le plus éclairé et on parvient presque à voir son visage, c'est également celui qui est le plus coloré. [...]
[...] En page on remarque la dominance de la roche par rapport à l'homme qui l'escalade, cependant, ce tibétain semble parfaitement franchir son ascension puisqu'il se charge d'un poids supplémentaire. Je pense que peu d'européens s'y risqueraient sans aucune protection, c'est alors peut-être ce que le photographe veut nous montrer, c'est certainement une raison pour laquelle il admire ce peuple. Enfin en page la fragilité de l'homme est accentuée puisqu'il s'agit d'enfants, obligés d'escalader le muret pour pouvoir regarder ce qui se passe en dessous. On ignore ce qui a l'air si intéressant et c'est ce qui rend cette photo mystérieuse et attrayante. [...]
[...] Il maîtrise alors parfaitement son sujet puisqu'il a vécu en Asie de nombreuses années. Cependant il ne dit pas qu'il est né photographe mais seulement né voyageur, c'est-à-dire qu'il ne souhaitait pas devenir photographe à ces débuts, il n'a pas fait d'étude de photographie mais a appris grâce à l'expérience et surtout grâce aux voyages qui lui ont donné envie de partager ses sentiments. C'est sans doute pourquoi, il parvient à rester simple malgré son talent, et cela se ressent dans ses photographies. [...]
[...] Analyse d'un photographe puis d'une photographie Les mots sont limités à un vocabulaire et la photo, comme tous les arts, les dépasse. Olivier Follmi Biographie d'Olivier Follmi Analyse d'une photographie d'Antoine Durand Biographie d'Olivier Follmi Olivier Follmi, né en 1958 et d'origine helvetico-francaise, est décrit comme un photographe d'humanité. La grande majorité de ces clichés ont été pris sur le continent asiatique et plus particulièrement dans les régions tibétaines de l'Himalaya. Tout d'abord, durant son enfance Olivier Follmi a beaucoup voyagé avec sa famille, il découvre ainsi quelques coins du monde grâce à cette passion familiale. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture