Tous ce qui concerne la mise en scène, l'expression théâtrale, les Arts Vivants, et leur rapport avec le paysage, la rue, les décors naturels, la mémoire des lieux, le rapport du corps à l'environnement et son expression, etc.
Le but de cette recherche est de montrer que le théâtre, associé au paysage, peut constituer une des formes de représentation artistique les plus aptes à exprimer une médiance paysagère, en constituant une approche complémentaire au projet paysager, pourvu qu'elle s'inscrive dans le même sens.
Une analyse de l'évolution des diverses formes de théâtre dans le paysage à travers l'histoire (le théâtre antique, le théâtre de rue du Moyen Âge, les jardins-théâtres de la Renaissance, les jardins-expositions et parcs d'attractions qui ont suivi…) et de leur expressions contemporaines ( Land art, animations théâtrales régionales…), est suivie d'une comparaison thématique entre paysage et théâtre (leurs métaphores, leur rapport au temps, leur enjeux ainsi que la relation kinesthésique du corps au milieu).
[...] * d'après histoire du théâtre dessinée, op. Cité, p.27 ; ces trois décors seront repris à la Renaissance et améliorés grâce à la perspective, ce qui leur donnera, enfin, une valeur d'illusion du réel. A partir de la fin du IVè siècle avant J.C., les Etrusques, à Rome, arrivent avec jongleurs, saltimbanques et prestidigitateurs. Ils jouent montés sur des tréteaux en pleine ville (agrémentés de décors faits de panneaux de fond effrayants et fantastiques, sortes de trompe-l'œil). Ces divertissements servent de remèdes magiques pour oublier la peste qui décime le peuple, ce qui effraie et fascine à la fois celui-ci, et qui leur vaut l'excommunication, lors de la christianisation de Rome (IVè siècle après J.C.). [...]
[...] Ne peut-on pas en dire autant de la représentation paysagère contemporaine ? Cette recherche la plus vivante du réel témoigne de la conscience d'une altérité : le monde ne m'exclue pas, il me comprend ; nous y sommes, nous en sommes C'est une invitation à l'ouverture au monde vivant et multiculturel, et à l'histoire. Cela fait du théâtre le lieu de toutes les présences (en tant qu'acteurs ou spectateurs), dont la vie devient alors le vrai sens, qui pour cela n'a plus d'autre sens que la vie(et l'expérience du vivant). [...]
[...] * * d'après André Degaine dans : histoire du théâtre dessinée, éd. Nizet, Paris pp.5 à 10. Si je remonte à l'origine du théâtre dans ces civilisations premières, en mettant en avant les différents thèmes représentés, c'est bien parce que ces derniers sont aussi à l'origine de cette quête de paysages, née à la Renaissance, et des mythes ou autres utopies qui y sont rattachés (l'Arcadie de Virgile*, le jardin d'Eden et les scènes bucoliques et champêtres, qui sont chantés dans les poèmes grecs et latins, les pays hantés par dieux et déesses dont la vie alimente les pièces de théâtre, lutins de la forêt Ainsi, c'est bien en s'inspirant de l'antiquité, que la peinture et la littérature de la Renaissance ont créé le paysage La Grèce antique Les tous débuts de la Grèce antique (VIIIè siècle avant J.C.) voient apparaître un dieu anarchiste : Dionysos (Bacchus chez les romains), dieu de l'ivresse, puis du printemps et des vendanges, qui enseigne aux hommes le vin et la joie de vivre (c'est un avatar de Shiva, le dieu indien de l'érotisme). [...]
[...] En peinture, en littérature, en architecture des jardins, les révolutions se succèdent ; [ ] personne n'affirme que les mathématiques ont eu leur époque romantique Cette remarque de Tom Stoppard, ainsi que le personnage de Thomasina qu'il a crée, laisserait supposer que l'actuelle Théorie du Chaos développée par la science aujourd'hui serait née du mouvement romantique et de ses formes artistiques. C'est à voir Thomasina (p. 95) : Mr Hobbes [le physicien] est un cornichon. Les montagnes ne sont pas des pyramides et les arbres ne sont pas des formes coniques. [...]
[...] - 4è tableau : Un paysan-marin d'Osmonville (Justin Lavalette) rosse son seigneur cruel et sans pitié, pour venger son frère ans avant la Révolution. - 5è tableau : 1789 = mauvaises récoltes ; les cahiers de doléances ; abolition des droits féodaux ; on fête la prise de la Bastille à Osmonville ; mort du Roi, la terreur s'installe ; l'Abbé Fortin d'Osmonville s'exile (1793). Le citoyen Piquot est dénoncé et emprisonné à Coutances. - 6è tableau : 1837 = mort du dernier seigneur d'Osmonville. [...]
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