Les usagers des immeubles de bureaux vivent-ils l'espace comme l'ont envisagé les concepteurs ? A priori, on serait tenté de répondre par l'affirmatif, étant donné que le métier d'architecte consiste à créer des espaces pour ceux qui les pratiqueront. Pourtant, la question mérite d'être posée, car de nombreuses personnes ne sont pas satisfaites de leur environnement de travail. Qu'il s'agisse de la hiérarchisation des espaces, leurs dimensions, leurs ambiances, la pertinence de leur répartition ou encore l'absence (ou l'existence) d'un type d'espace (in)adapté à une entreprise, de nombreux projets résultent aujourd'hui encore d'une mauvaise conception. Mais le tort se situe-t-il toujours du côté de l'architecte ? Le maître d'ouvrage n'a-t-il pas une part de responsabilité lors de la rédaction du cahier des charges ? Certes, le rôle du concepteur est d'imaginer des projets pour ceux qui y vivront, d'où sa mission à agencer intelligemment les volumes, les aménagements intérieurs et la répartition du programme.
Mais la mise au point du programme est un travail qui s'établit à plusieurs, notamment entre les principaux acteurs du projet : le maître d'œuvre et le maître d'ouvrage. C'est pourquoi la réponse est complexe. Quant aux usagers, utilisent-ils les espaces de bureaux comme tels ? Ne voudraient-ils pas les transformer en des espaces encore plus conviviaux, encore plus reposants jusqu'à se les approprier comme une extension de leur « chez-soi » ? Gardons à l'esprit que les espaces de bureaux ne s'apparentent pas à des salons de logements ou encore à des instituts de bien-être. La dimension du travail et ses valeurs doivent rester présentes… sans que cela aboutisse à des espaces quelconques, mornes et déplaisants.
Aujourd'hui, le mal-être ressenti sur les lieux de travail est un sujet reconnu. D'après une enquête réalisée par la TNS Sofres pour le journal « Le Nouvel Observateur » (1) en juin 2008, 75% des Français seraient stressés au travail. Le « stress » est, selon les Français, le mot qui décrit le mieux la manière dont les gens vivent leur travail, bien avant les autres termes cités qui sont, respectivement dans l'ordre, « intérêt », « corvée », « ennui » et « plaisir ». Plusieurs problèmes préoccupent les Français dans ce domaine. Parmi ceux-ci, les plus difficiles à supporter seraient l'incertitude face à l'avenir professionnel, le manque de reconnaissance, la surcharge de travail, les conditions de travail et les relations avec la hiérarchie. L'ensemble des personnes interrogées estime que les conditions de travail se sont dégradées ces dernières années et plus de la moitié considère que les gens souffrent « beaucoup plus » de stress au travail et que cela se répercuterait dans leur entourage. L'environnement de travail étant décrié bien après des problèmes propres à l'emploi, ses activités et les rapports avec la hiérarchie, on serait tout de même en droit de se demander si le cadre de travail ne serait pas une source de désagréments supplémentaires influençant négativement le moral et le ressenti des Français vis-à-vis de leur profession. Autrement dit, les bureaux offrent-ils des conditions favorables aux employés ? Y a-t-il des absences ou des déficiences qui relèveraient du domaine architectural et que les concepteurs seraient en mesure de résoudre ?
[...] En effet, la mise en lumière de la façade de nuit peut souligner les détails architecturaux de l'édifice, à communiquer une image positive et valorisante de l'entreprise tout en s'intégrant à un paysage nocturne d'ensemble. Cette mise en scène de la façade bénéficie à l'entreprise mais également à l'architecte ou promoteur immobilier. Et pour cause ! Dans la mise en lumière du bâtiment, c'est le bâtiment que l'on contemple en premier avant de faire le rapport avec l'entreprise. De même, l'édifice et la société peuvent voir grandir leur prestige lors de mises en scène temporaires, dans le cadre d'un événement local ou national. [...]
[...] Le but du professionnel est donc de comprendre les aspirations des individus vis-à-vis de leur travail et de leur environnement, et si ces aspirations sont communes entre employés et dirigeants. L'auteur émet l'hypothèse que l'évolution du space planning repose sur quatre points essentiels qui sont l'amélioration de la vie quotidienne des usagers, c'est-à-dire le personnel compris dans tous les échelons de la hiérarchie et le chef d'entreprise d'une part, des visiteurs, des clients, des partenaires, des stagiaires, des consultants, des fournisseurs, etc. [...]
[...] Le bon ou mauvais goût dépendra de son application (sur un sol, sur un ou quatre mur(s), de sa quantité, et de sa résonnance avec les autres couleurs. Appliquée au monde du travail, la couleur peut donner une toute autre impression du rapport à l'espace. Vers une conception plus sensible Ambiances et espaces : deux notions indissociables Des bureaux aux normes D'après le dictionnaire du Droit Privé français, les normes sont des règles qui, du fait de leur origine (constitution, lois, règlements administratifs . [...]
[...] -Pour améliorer la qualité olfactive : Le confort olfactif, bien qu'a priori de moindre importance, reste lui aussi un critère d'ambiance à prendre en compte. Certaines odeurs de renfermé ou de cigarette peuvent à la longue gêner les usagers. Par conséquent, la ventilation et le renouvellement de l'air auront, en plus de contribuer à l'ambiance thermique, l'avantage de changer les odeurs. Nous voyons donc que plusieurs attitudes doivent être respectées pour concilier technique et ressenti. De nombreux éléments architecturaux et dispositifs électriques ou mécaniques existent pour contrer des défaillances dues à la lumière, le bruit et la technique. [...]
[...] A partir d'un même plan une typologie épaisse à double circulation trois stratégies d'occupation sont étudiées : -fig : implantation en espace ouvert ; -fig : bureaux fermés classiques ; -fig : solution mixte. fig fig fig espace partagé espace commun salle de réunion bureau individuel stockage L'architecture écologique ; 29 exemples européens Dominique Gauzin-Muller - Le Moniteur 288 pages - 2005 Un bureau, des bureaux ; un espace, des architectures Carlos GOTLIEB, François DUGENY, Catherine BRAMAT - Impression : Fortemps - 49 pages 2006 L'architecture écologique ; 29 exemples européens Dominique Gauzin-Muller - Le Moniteur 288 pages - 2005 Protections solaires de l'agence. [...]
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