En 1969, le Président Georges Pompidou (1911 – 1974) décide de construire en plein cœur de Paris un bâtiment destiné à toutes formes de culture. Pour ce nouveau projet, est choisi le plateau Beaubourg. L'édifice fit l'objet d'un concours remporté par deux architectes étrangers ; l'italien Renzo Piano (Gênes, 1937) et le britannique Richard Rogers (Florence, 1933). Les travaux débutèrent en mai 1972 et s'achevèrent en 1977. La même année, à la date du 31 janvier, eu lieu l'ouverture au public.
Associée au Centre Pompidou et physiquement installée dans ses locaux, la Bibliothèque publique d'information, également connue sous le sigle BPI ou Bpi, est la principale bibliothèque publique parisienne. La B.P.I., Bibliothèque Publique d'Information, est une bibliothèque considérable qui a complété les lacunes des autres bibliothèques parisiennes.
A partir de là, on peut se poser la question suivante : Comment la BPI entretient-elle l'engouement de son public ? Pour répondre à notre problématique, nous verrons quelle est l'histoire de la BPI en soulignant les personnalités charismatiques au cœur du projet ; puis, nous nous intéresserons au public et à son engouement, en nous appuyant sur de récentes études. Ensuite, nous étudierons la richesse des fonds de la BPI, en mettant en exergue leur diversité. Enfin, nous parlerons de l'apport des nouvelles technologies à la BPI et également de ses objectifs et projets.
[...] Cette position dominante des milieux supérieurs à la BPI doit par ailleurs être relativisée. Il ne faut pas oublier, en effet, la grande masse des étudiants et des scolaires qui restent difficiles à situer sur une échelle sociale. En l'espace de treize ans, la structure sociale du public de la BPI semble avoir changé puisque les usagers issus des milieux moyens qui étaient auparavant les mieux représentés de l'ensemble des publics, soit 40% des actifs occupés en 1982) ont vu leur effectif diminuer de plus de la moitié (ils ne représentaient plus que du total des usagers, soit 30% des actifs occupés en 1995). [...]
[...] La personnalité et le rôle du directeur de la BPI sont très importants. René Fillet, le premier directeur, concevait la BPI en termes d'information et de lecture, et travailla surtout à établir des catalogues performants. Michel Melot, lui, fut beaucoup plus ouvert sur le Centre : il était attaché aux expositions, plus soucieux de la question de l'actualité, profondément intéressé par les liens entre le livre et les autres supports. Ce fut, nous dit-il, l'une des raisons de sa nomination à la tête de la BPI en 1983 : il devait prendre en charge la dimension de l'audiovisuel et ancrer la BPI à l'intérieur du Centre. [...]
[...] Il faut ménager les moyens (médias) de l'accessibilité des documents (signalétique, bonne disposition, système informatique d'information Ces moyens doivent être élaborés, dans un travail du personnel de la bibliothèque pour permettre la rapidité de l'accès à l'information, mais aussi sa qualité. Le travail doit donc être d'une constante recherche sur les moyens, c'est-à- dire les principes et les modes de classement, de rangement, des bases de données et les moyens de l'interrogation. Jean-Pierre Seguin savait, puisque son modèle de bibliothèque était anglo-saxon, qu'il fallait coupler libre accès et informatique. [...]
[...] La B.P.I. est gratuite. Les horaires sont larges ; le Centre est ouvert tous les jours sauf le mardi et le 1er mai, de 11h à 22h, ce qui permet aux personnes aux emplois du temps assez chargés de pouvoir profiter des activités proposées par le centre. Elle est ouverte 62 heures par semaine. La BPI : un lieu de rencontre et de libre-accès On voit que la fréquentation du Centre Beaubourg est fortement liée à la notion d'information qu'implique le sigle BPI. [...]
[...] Il est clair que la majorité du public relativement homogène du Centre va à la BPI, pour environ 50% des visiteurs. Les résultats de l'enquête générale sur la fréquentation de la BPI menée en 1995 L'enquête générale sur la fréquentation de la BPI faite en 1995 permet de mieux connaître le public de cette bibliothèque. On rencontrait en 1995, à la BPI, d'un côté des étudiants inscrits dans l'enseignement supérieur en très grand nombre selon l'enquête) et, de l'autre le reste des usagers, c'est-à-dire, en plus des quelques lycéens et des rares collégiens, l'ensemble des autres catégories socioprofessionnelles, soit globalement, des non-étudiants Ainsi, la BPI est une institution située dans une relative proximité du système scolaire et surtout universitaire. [...]
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