Cette période de l'histoire égyptienne fut caractérisée par la formidable poussée de civilisation qu'elle constitua et qui fut accompagnée par un progrès artistique continu.
Il n'y a pas une architecture égyptienne mais des architectures égyptiennes. En effet, l'art architectural de l'ancienne Égypte s'applique aussi bien aux habitations rurales ou citadines qu'aux palais royaux ou aux temples divins.
L'architecture culturelle (temples et monuments funéraires) égyptienne conçoit les choses avec la notion d'éternité, qui doit durer au fil du temps. Ces notions sont liées aux phénomènes célestes et au culte des morts. De là dérive l'utilisation de deux types de matériaux : tout d'abord des matériaux périssables (briques ou bois) pour les simples habitations, puis la pierre, utilisée pour les constructions devant durer indéfiniment, granite, calcaire ainsi que l'utilisation de lapis-lazuli pour la décoration (...)
[...] Quant à la chapelle de réception, elle était située au bas de l'un des côtés de la pyramide. La butte primordiale, tendant vers une géométrie abstraite, recherche d'un angle parfait pour permettre au Pharaon-dieu de s'élever au ciel. Dès qu'il était monté sur le trône, un roi faisait commencer les travaux de sa tombe et s'arrangeait de manière qu'elle pût être achevée en peu de temps, aussitôt sa mort venue. Aussi, les pyramides étaient-elles construites par un noyau pyramidal central qui allait s'élargissant de jour en jour par des revêtements successifs. [...]
[...] Il n'y a pas une architecture égyptienne mais des architectures Egyptienne. En effet, l'art architectural de l'ancienne Égypte s'applique aussi bien aux habitations rurales ou citadines qu'aux palais royaux ou aux temples divins. L'architecture culturelle (temples et monuments funéraires) égyptienne conçoit les choses avec la notion d'éternité, qui doit durer au fil du temps. Ces notions sont liées aux phénomènes célestes et au culte des morts. De là dérive l'utilisation de deux types de matériaux : tout d'abord des matériaux périssables (briques ou bois) pour les simples habitations, puis la pierre, utilisée pour les constructions devant durer indéfiniment, granite, calcaire ainsi que l'utilisation de lapis-lazuli pour la décoration. [...]
[...] L'architecture funéraire Pour bien comprendre la disposition d'ensemble d'une sépulture égyptienne, il importe d'abord de connaître les idées que se faisaient les Égyptiens de la vie dans le monde-autre. Explications Lison De là, pour les Égyptiens, deux conditions à remplir en construisant leurs sépultures : loger la momie et loger le double. La momie, qui ne devait plus revoir le Soleil, était placée dans une chambre que l'on murait pour l'éternité. Le double, qui vivait et à qui s'adressaient tous les hommages de la famille, habitait une salle ouverte à tout venant. [...]
[...] Les Pyramides, le Sphinx, les statues de Memnon, et bien d'autres monuments admirés de toute antiquité, frappent l'imagination par leurs dimensions colossales. Multiplier, augmenter, agrandir le plus possible, sans concevoir de limites, tel est le but de tout constructeur égyptien. Et pourtant, malgré la recherche du grand, les effets de détail ne sont pas méprisés, bien au contraire; mais, à dessein ou non, ils disparaissent ordinairement dans la masse. [...]
[...] Il est probable que cette modification se soit faite après la prise de conscience des égyptiens de la périssabilité des briques non cuites et l'affirmation d'une religion dans laquelle la conservation du corps pour l'éternité est une des composantes importantes. L'architecture au Moyen-Empire Comme l'art de l'époque, la construction du Moyen Empire atteint des sommets. Le temple rend une forme plus rigoureuse, marquée par une symétrie par rapport à l'axe principal de l'édifice. L'époque n'en est pas moins ouverte à de nouvelles formes, qui voient l'apparition des colonnades et du plan incliné. Globalement, les portiques se généralisent. [...]
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