En allant vers la Tour Charlemagne, nous nous sommes arrêtés devant une maison rue du Change : la maison du premier maire de Tours, Jean Briçonnet. Mr Judic nous fait remarquer que les fleurs de lys présentes sur les fenêtres de cette maison sont là pour marquer la fonction royale de ses habitants.
Il y a une autre rue similaire à la rue du Change : la rue de la Monnaie. Ces deux rues ont pour fonction de changer la monnaie des pèlerins en livre tournois qui est la monnaie de Tours.
[...] Ces deux rues ont pour fonction de changer la monnaie des pèlerins en livre tournois qui est la monnaie de Tours. 3e arrêt : Tour Charlemagne & la basilique Saint Martin. Après s'être arrêtés rue du Change, nous nous sommes dirigés vers la Tour Charlemagne. Cette tour, édifiée au XIe siècle, constitue le vestige le plus important de la basilique Saint Martin (construite sur le tombeau de Saint Martin). Le nom de cette tour viendrait du tombeau de Luitgarde sur lequel elle serait construite, il s'agit de la quatrième épouse de Charlemagne, qui décéda en Juin 800 lors du séjour de l'empereur à Tours. [...]
[...] L'imprimerie Mame fait partie du patrimoine culturel de Tours depuis la fin du XVIIIe siècle. En effet, à la fin des années 1790, la famille Mame, alors originaire d'Angers, installe une usine près des Halles de Tours. Elle est détruite pendant la Seconde Guerre Mondiale lors de l'arrivée des Allemands. Au milieu du XIXe siècle, l'imprimerie Mame compte 1.500 ouvriers alors que Tours comprennent 45.000 habitants. Même si l'industrie est peu développée à Tours, l'imprimerie devient le secteur clé de l'industrie tourangelle. 5e arrêt : la rue Nationale. [...]
[...] Il y a aussi la création de zone de récréations, de décorations pour embellir la ville : le Mail. A la fin du XIXe siècle, il y a des caractéristiques de modernité puisque la rue Nationale est pavée, éclairée, les maisons sont numérotées pour identifier les foyers fiscaux et on a la création de trottoirs. On a aussi l'installation du modèle parisien avec l'adoption des voutes en verres dans les galeries. Cette mode est en lien avec l'évolution de la consommation avec la multiplication des boutiques. [...]
[...] Lors de l'effondrement de la Tour Charlemagne en 1928, il y a une mise en place de souscription pour son entretien : des échafaudages sont mis en place pour la maintenir jusqu'aux bombardements de la Seconde Guerre Mondiale. Elle fut restaurée de 1961 à 1963. 4e arrêt : la cité Alfred Mame. De la Tour Charlemagne et de la basilique Saint Martin, nous sommes allés devant les Halles puis dans le quartier de la cité Alfred Mame. Cette cité se compose de plusieurs pavillons individuels d'aspect identique regroupés autour d'un square. Cette cité est l'exemple même du système du patronage au XIXe siècle. [...]
[...] De plus, Saint Martin constituait le cœur de la ville de Tours, quartier qui était appelé Châteauneuf. Pendant la guerre de Religion de 1562, la châsse de Saint Martin fut brulée par les protestants, seuls quelques os furent conservés. La basilique survit jusqu'à la Révolution mais dans un état de grand délabrement puisqu'il y a un manque d'entretien. Vers 1800 (on suppose 1802), la basilique est détruite, et donc la Tour Charlemagne n'a plus aucun soutien. Quant à elle, elle s'effondrera presque plus d'un siècle après, en 1928. [...]
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