Le château de Fontainebleau

Résumé du document

Symbole de la Renaissance française, le château de Fontainebleau, situé dans l'actuelle Seine-et-Marne, fut la demeure des souverains français du XIIIe au XIXe siècle, 32 rois y ont séjourné et chacun d'entre eux a su apporter sa touche à l'architecture du château. Le parc et le château de Fontainebleau sont classés au Patrimoine mondial de l'Humanité par l'UNESCO depuis 1981. On s'intéressera ici à la vue générale de l'édifice, à partir d'une gravure de 1579 d'Androuet Du Cerceau. Sur cette gravure, on peut voir la galerie François Ier (au centre), qui réunit le vieux château rénové (à droite) aux bâtiments neufs. En effet, contrairement à Chambord par exemple, Fontainebleau n'est pas un bâtiment entièrement neuf, répondant à de nouvelles conceptions de l'architecture, mais une bâtisse ancienne d'un plan modeste dont on décide de tirer parti, pour des raisons économiques notamment. Fontainebleau sera donc une restauration, l'édification d'un château à la mode du jour sur des structures médiévales déjà existantes. Les travaux débutent au début de l'année 1528, par l'instigation de François Ier qui souhaite créer à Fontainebleau une « nouvelle Rome ».

Extraits

[...] Devant celle-ci se trouve la Cour de la Fontaine, en face de l'étang. Composée de trois registres et de neuf travées, la galerie fut construite afin de relier la chambre du souverain à la chapelle de la Trinité. Cette galerie est caractérisée par un premier niveau de baies larges, en plein cintre, puis d'un niveau de fenêtres hautes et enfin d'une série de lucarnes, séparées par de hautes cheminées. La fameuse galerie de François Ier donne sur une aile, dite de l'escalier en fer à cheval dans le même axe que la galerie. [...]

[...] L'aile est parallèle au cours d'eau qui passe dans la cour. La façade de l'aile diffère totalement de ce qu'on a pu voir. Elle est divisée en trois registres, chacun comportant de larges ouvertures. Au premier niveau on trouve trois larges baies en pleins cintres, puis trois fenêtres composées d'un meneau et de croisillons. Le registre supérieur est constitué lui de cinq baies à arc trilobé. Le toit de l'aile comporte à son extrémité trois gâbles et le reste du toit est rythmé par des cheminées. [...]

[...] Entre les fenêtres on trouve également des médaillons. Elles sont surmontées d'un petit fronton et de cheminées, sur le toit en bâtière. Aux angles et au centre de l'aile ouest et nord, on trouve des pavillons carrés, caractérisés par un registre inférieur de trois baies en plein cintre et d'un registre supérieur de deux fenêtres à meneaux. D'un ensemble complexe et irrégulier, on aboutit néanmoins à une grande lisibilité de l'édifice. Le château de Fontainebleau est formé de nombreux bâtiments construits à des époques éloignées, imposantes par leur grandeur, parfois confus dans leur organisation d'ensemble, mais qui sont devenus un ensemble admirable et témoins des évolutions architecturales et de la rencontre entre l'art italien et l'art français. [...]

[...] Le parc et le château de Fontainebleau sont classés au Patrimoine mondial de l'Humanité par l'UNESCO depuis 1981. On s'intéressera ici à la vue générale de l'édifice, à partir d'une gravure de 1579 d'Androuet Du Cerceau. Sur cette gravure, on peut voir la galerie François Ier (au centre), qui réunit le vieux château rénové (à droite) aux bâtiments neufs. En effet, contrairement à Chambord par exemple, Fontainebleau n'est pas un bâtiment entièrement neuf, répondant à de nouvelles conceptions de l'architecture, mais une bâtisse ancienne d'un plan modeste dont on décide de tirer parti, pour des raisons économiques notamment. [...]