Cet ouvrage, écrit par un architecte, date du début du XIXème siècle et est traduit de l'italien par Camille Martin.
Ce livre est une sorte de recueil de ses notes et de ses réflexions. Il y donne les principes que les « bâtisseurs des villes » doivent suivre mais aussi des enseignements ou suggestions à suivre pour ceux qui veulent améliorer la ville.
C'est un ouvrage très bien illustré, on y trouve de nombreux dessins à la plume ainsi que de nombreux plans de villes.
Une des choses qui se ressent le plus dans ce livre et qui est très importante pour le comprendre est le fait que, pour Camillo Sitte, l'urbanisme est un art social.
Nous allons voir dans un premier temps le contenu de son ouvrage, dans un second temps son contexte historique et en dernier lieu son courant de pensée, ainsi que sa rupture avec le précédent ou son empreinte sur le suivant.
[...] Cerda met en place un système d'îlots identiques de par la taille et les équipements, ce qui est à l'opposé des idées de Camillo Sitte. Le progressisme passe donc par une individualisation de la vie en société et par une reparcellisation de l'espace. Or nous avons vu auparavant que Camillo Sitte désire développer à nouveau une vie publique active dans de grands espaces. Il voit les espaces vides tels que des lieux de sociabilité. L'héritier principal de Camillo Sitte est Howard avec les cités jardins fin du XIX°s. [...]
[...] On faisait déboucher chaque rue de manière à ce que notre œil les perçoive peu ou pas, ou encore on fermait ces rues par des portes ou des arcades. Aujourd'hui elles sont ouvertes, l'effet d'ensemble est anéanti. De plus, les monuments y sont placés au centre rendant une vision d'ensemble peu cohérente. En second lieu, Camillo Sitte nous parle des rues. La sinuosité des rues anciennes était due à des causes naturelles (ruisseau, relief du sol Les angles droits sont évités pour faciliter la circulation et former de bons plans de maisons ; les croisements entre rues sont aussi évités. [...]
[...] L'art de bâtir les villes.L'urbanisme selon ses fondements artistiques de Camillo Sitte Cet ouvrage, écrit par un architecte, date du début du XIXe siècle et est traduit de l'Italien par Camille Martin. Ce livre est une sorte de recueil de ses notes et de ses réflexions. Il y donne les principes que les bâtisseurs des villes doivent suivre mais aussi des enseignements ou suggestions à suivre pour ceux qui veulent améliorer la ville. C'est un ouvrage très bien illustré, on y trouve de nombreux dessins à la plume ainsi que de nombreux plans de villes. [...]
[...] Il dénonce la disparition de l'ancienne unité organique de la cité sous la pression de l'industrialisation. Camillo Sitte nous donne donc de grandes lignes directrices pour que lors des extensions de nos villes, on puisse recréer des villes à l'image des cités anciennes avec des places, des monuments et édifices. Il cite Pausanias : Une ville n'est pas digne de ce nom qui n'a ni édifices publics, ni places. II. Cadrage dans son contexte historique Camillo Sitte est un architecte et historien autrichien. [...]
[...] Comme nous l'avons vu dans son ouvrage, il recherche la manière d'aménager la ville dans l'observation des espaces existants. Cela passe par la description de nombreuses villes, surtout celles d'Italie. Il mêle donc le passé et le futur. Camillo Sitte introduit une nouvelle façon de concevoir la ville. Il est en quelque sorte un prédécesseur du mouvement Urban Design aux États- Unis. Son ouvrage date de 1889. Le contexte de ce livre est particulier. En effet, la révolution industrielle s'est imposée très tôt dans certains pays (avant le début du XIX° s.) et plus tard pour d'autres (la France fait partie de la deuxième vague de pays industrialisés. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture