Lorsqu'il écrit son autobiographie, Aldo Rossi a 50 ans. Il revient sur son œuvre en essayant de la reconsidérer à travers les expériences de sa vie, qu'elles soient visuelles, affectives, … Il parle d'une « autobiographie de ses projets » (p.95), d'un livre qui parle de sa participation active et théorique à l'architecture.
Son livre est écrit, semble-t-il, sans réel souci de classement ou d'organisation d'idées. Il souhaite simplement aborder les thèmes de manière chronologique, revenant sur certains qui sont plus importants ou qui lui posent davantage questions.
Le fil du récit est, pour cette raison, difficile à suivre au début, puis une fois entré dans sa réflexion, il se lit finalement très facilement.
Il ponctue tout son ouvrage de citations d'ouvrages, de films (il évoque Visconti, Fellini), de pièces de théâtre, de références à des lieux plus ou moins connus, à des architectes tels qu'Etienne-Louis Boullée (dont il a traduit et rédiger la préface de L'essai sur l'art (1783-1793)).
[...] D'où l'intérêt qu'il porte au fragment témoin pour lui des évènements passés. Il porte beaucoup d'attention aux émotions perçues (couleur, forme), à l'expérience, point de départ de la fascination pour l'objet. Il semble avoir quelques difficultés à savoir quelle expérience l'a amené à tel projet ; pour lui les notions de temps et de lieu se confondent. Il parle ainsi d'une géographie de ses projets (p.71) pour parler des différents lieux qu'il a en mémoire parce qu'ils lui ont laissé ce sentiment affectif, des lieux auxquels on peut s'identifier. [...]
[...] Il parle ainsi de projets qu'il affectionne particulièrement comme la villa avec intérieur, dessiné en 1978, du Centre directionnel de Florence de 1977, de l'École à Fagnano Olona, 1972-1975 je prévoyais la vie de ce théâtre-école dans ses réalités quotidiennes la maison de l'Étudiant à Trieste de 1974 On remarque que quelques projets lui servent fréquemment de références pour décrire les autres : il s'agit notamment du cimetière de Modène, du monument de Cuneo et du Théâtre du Monde. Il parle de cette autobiographie comme d'un projet qui s'est laissé guider par le fil de sa réflexion. Il avoue en effet que ses intentions de départ ne se sont pas forcément retrouvées au final, mais qu'il a laissé la place à l'imprévu. D'où cette impression de désordre qui déstabilise dans un premier temps, mais que l'on finit par comprendre. [...]
[...] Son livre est écrit, semble-t-il, sans réel souci de classement ou d'organisation d'idées. Il souhaite simplement aborder les thèmes de manière chronologique, revenant sur certains qui sont plus importants ou qui lui posent davantage questions. Le fil du récit est, pour cette raison, difficile à suivre au début, puis une fois entré dans sa réflexion, il se lit finalement très facilement. Il ponctue tout son ouvrage de citations d'ouvrages, de films (il évoque Visconti, Fellini), de pièces de théâtre, de références à des lieux plus ou moins connus, à des architectes tels qu'Étienne-Louis Boullée (dont il a traduit et rédiger la préface de L'essai sur l'art (1783-1793)) Cette autobiographie peut néanmoins se diviser en deux parties. [...]
[...] Sa réflexion sur la ville se retrouve tout au long de son œuvre, et propose une évolution du rationalisme promu par le mouvement moderne. En 1990, il obtient le Pritzker Prize. L'ouvrage : Lorsqu'il écrit son autobiographie, Aldo Rossi a 50 ans. Il revient sur son œuvre en essayant de la reconsidérer à travers les expériences de sa vie, qu'elles soient visuelles, affectives Il parle d'une autobiographie de ses projets (p.95), d'un livre qui parle de sa participation active et théorique à l'architecture. [...]
[...] Il se dégage de son récit une critique du purisme et du rationalisme du mouvement moderne. Pour lui, il manque à cette architecture une part de non exprimable sans négliger le rôle de la rationalité ; le rapport entre les espaces doit être pensé en fonction des usages qui en seront faits. Enfin, un dernier aspect revient souvent, il s'agit de son intérêt pour la ville (cf. L'architecture de la ville) et notamment pour les lieux publics qui sont, selon lui, des moments spécifiques entre la ville et l'homme les édicules de ventes à l'intérieur des marchés ou des confessionnaux et des chapelles à l'intérieur des cathédrales soulignent ce rapport entre singulier et universel, le restituant dans sa traduction architecturale, par la relation intérieur/extérieur 2e partie : descriptions L'auteur souhaite terminer son autobiographie par des descriptions de projets ; ce n'est pas à proprement parler une seconde partie, mais on ressent un changement d'attitude chez l'auteur qui recentre sa réflexion par rapport à ses projets. [...]
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