Dans le premier chapitre l'auteur évoque la thermique comme condition nécessaire à la vie. En effet, sans un environnement conditionné thermiquement, la vie humaine (et animale et végétale) est impossible, et la couche d'ozone permet cela. Cependant, on différencie les conditions de vie et les conditions de confort.
Chaque être vivant développe des stratégies thermiques pour se situer dans une plage de confort (hibernation, migration, frisson, sueur, …). Ces stratégies peuvent être d'ordre personnelles (hibernation…) ou d'ordre externes (vêtements, nid, feu…).
Cependant, au fil du temps, l'homme, fasciné par sa domination sur l'environnement (usage du feu notamment), a, peu à peu perdu ses stratégies thermiques, au profit de stratégies techniques.
« La fascination de cette puissance de maîtrise de notre environnement a permis l'invention de systèmes mécaniques qui ont éclipsé les stratégies thermiques naturelles ».
[...] Cela pose en plus la question de la légitimité de tels paramètres fixés. Aucun individu n'a les mêmes plages de confort, alors qui et comment justifie-t-on ces données ? L'absence de régulation thermique par des systèmes thermiques permettrait un phasage de la vie, le retour à d'anciennes coutumes, la vie en relation avec l'environnement Les systèmes thermiques gomment ces phases, aseptisent la vie. La thermique comme symbolique De plus, dans l'ancien temps, le rapport à la chaleur, à la cheminée dans nos régions, au sauna dans les pays scandinaves, aux bains publics chauds au Japon, est très important. [...]
[...] Architecture et volupté thermique - Lisa Heschong, Editions Parenthèses La thermique comme nécessité Dans le premier chapitre, l'auteur évoque la thermique comme condition nécessaire à la vie. En effet, sans un environnement conditionné thermiquement, la vie humaine (et animale et végétale) est impossible, et la couche d'ozone permet cela. Cependant, on différencie les conditions de vie et les conditions de confort. Chaque être vivant développe des stratégies thermiques pour se situer dans une plage de confort (hibernation, migration, frisson, sueur, Ces stratégies peuvent être d'ordre personnel (hibernation ) ou d'ordre externe (vêtements, nid, feu Cependant, au fil du temps, l'homme, fasciné par sa domination sur l'environnement (usage du feu notamment), peu à peu perdu ses stratégies thermiques, au profit de stratégies techniques. [...]
[...] De plus, nous devons réapprendre à vivre, avec le cycle du soleil, le cycle des saisons. En effet, plus la technique progresse, plus les Hommes veulent du confort, et plus les plages de confort s'amenuisent. Nous ne vivons pas dans un environnement aseptisé. La nature n'est pas aseptisée. Dans le contexte environnemental d'aujourd'hui, il faut à tout prix changer nos modes de vie, afin de ne pas appauvrir la Terre de ses ressources, et de ne pas la charger de pollution. Vivons avec la planète et non contre elle. [...]
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