Dans le premier texte, l'auteur montre que « la Terre dépend de l'homme, qui dépend de la Terre ». De nos jours, nous avons beaucoup trop tendance à oublier que nous ne menons pas un combat contre la Terre, pour le conquérir, mais que nous devons vivre en harmonie avec la nature.
En effet, dans des temps vernaculaires, même si certaines activités relatives à la vie polluaient, la pollution restait relativement maîtrisée : la Terre est ainsi faite, qu'elle est capable d'en éliminer l'excès. Le « caractère auto-réorganisateur » de la Terre et de ceux qui l'habitent est « la force de l'écosystème ».
Seulement, aujourd'hui, à cause de consommations effrénées notamment, l'Homme pollue beaucoup plus qu'il ne devrait, et ainsi, beaucoup plus que la Terre ne peut accepter. Il faut alors trouver d'autres modes de vie, qui soient en rapport harmonieux avec la planète et non en rapport de domination.
[...] L'an I de l'ère écologique : La Terre dépend de l'Homme qui dépend de la Terre - Edgar Morin - Collection Histoires d'Aujourd'hui - Edition Tallandier - Janvier 2007 Il s'agit d'un recueil de textes qui ont été écrits au fil du temps, entre les années 70 et 2000. Texte I : L'an I de l'ère écologique Texte II : La pensée écologisée Texte III : La planète en danger Texte IV : Energie, écologie, sociologie Texte V : Au delà du développement et de la globalisation Texte VI : L'impératif écologique Texte VII : Les trois principes d'espérance dans la désespérance I. [...]
[...] Il est nécessaire de tirer parti des vertus de chacun : il faut mettre en place une politique d'humanité La croissance n'est pas une chose mauvaise en elle-même. Cela dépend du domaine. Mais il faut à tout prix changer, là encore les modes de croissance. Privilégier la qualité à la quantité. De plus, selon le poète allemand Holderlin, là où croit le péril, croit aussi ce qui sauve L'espérance augmente avec la désespérance. E. Morin suppose que la métamorphose de la planète et de l'humanité deviendra salutaire. [...]
[...] Nous ne pouvons pas agir chacun dans notre coin, au mieux, ou agir, pendant que d'autres continuent l'auto-destruction de nos civilisations, au pire. Il faut mettre en place une pensée écologisée globalisée, des plans d'action, au niveau planétaire. III. Globalisation Depuis Christophe Colomb, les distances entre les pays se sont fortement réduites. Nous sommes de plus en plus voisins avec des peuplades qui sont à des milliers de kilomètres de nous. De ce fait, nous sommes tous concernés par la conservation de la planète. [...]
[...] Le but de la conscience écologique n'est pas un retour en arrière, qui supprimerait tout ce qui ne ferait pas parti de la tradition du pays. Il s'agit seulement de réfléchir à sa consommation, de la modérer. Il faut rechercher la qualité plutôt que la quantité. Il ne s'agit pas de se priver, mais de ne pas gaspiller, de recycler le plus possible, afin de ne pas (ou de moins épuiser les ressources. Conclusion : l'espérance La planète s'asphyxie. Ce constat paraît assez pessimiste, pourtant E. [...]
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