Un regard de visite est un cylindre creux qui permet l'accès aux réseaux souterrains en vue de leur maintenance. Constitué de béton et mis en place de manière verticale dans le sol, il comporte des échelons afin de faciliter l'accès.
Nous nous intéresserons ici particulièrement aux regards droits produits par l'usine Bonna Sabla à Portet-sur-Garonne. Ces éléments permettent d'atteindre la profondeur désirée par empilement, et se distinguent ainsi des fonds de regard et des têtes réductrices, qui se situent aux extrémités du regard.
Les regards droits Bonna Sabla sont fabriqués en usine sur une presse, stockés, puis livrés sur chantier. Les différentes étapes de fabrication sont les suivantes. Une centrale à béton est présente sur la chaîne de fabrication. Les différents granulats, sable et ciment fournis à l'usine, y sont pesés et mélangés afin de constituer le béton voulu.
En parallèle, un ouvrier positionne les cerces, c'est-à-dire des armatures circulaires qui servent au maintien de la pièce, ainsi que les échelons en plastique, sur un bras de robot. De manière automatisée, celui-ci vient alors les insérer au-dessus du noyau de la presse, où ils seront fixés à l'aide de vérins. Le bétonnage, lui aussi automatisé, peut alors avoir lieu, avec une ‘hélice' et un agitateur qui permettent un remplissage homogène du moule. La vibration permettra une bonne mise en place du béton.
[...] Un objectif : répondre aux besoins des clients, anticiper leurs demandes afin de mieux les satisfaire. Le texte de la norme ISO 9001 aborde plusieurs aspects principaux pour atteindre les objectifs : Système de management de la qualité Celui-ci est décrit par des exigences générales, des exigences relatives à la documentation, mais également une maîtrise des documents et de leur enregistrement. La responsabilité de la direction Celle-ci doit fournir la preuve de son engagement au développement et à la mise en œuvre du système de management de la qualité ainsi qu'à l'amélioration continue de son efficacité. [...]
[...] Le tableau suivant montre que la percussion d'un travailleur par un transpalette est l'accident le plus grave : L'accident s'est produit Celui-ci s'est produit en fin de journée, alors que le transpalette revenait au hangar pour chercher un autre regard. Le cariste a effectué une marche arrière et a percuté un travailleur qui se trouvait derrière à ce moment. Le travailleur a eu un traumatisme crânien (AT avec arrêt de travail). Nous pouvons alors créer l'arbre des causes que nous présentons à la page suivante. [...]
[...] On peut l'estimer comme suit : Ec = m v2, avec mchariot+regard = 1800 kg + 988 kg = 2788 kg et vchariot = 15 km/h = 4,167 on obtient : Ec = J = 48 kJ Ec = 48 kJ . C'est cette énergie cinétique qui se transforme en énergie de déformation lors du choc. Enfin, une énergie rayonnante est présente à un niveau élevé dans le hangar : le bruit. Nous l'avons précédemment estimée à 102 bdA. Situation de travail la plus dangereuse ? Cette situation nous paraît la plus dangereuse. En effet, elle cumule les risques liés au transport, ceux liés à la chute d'objet d'une tonne, ainsi que ceux liés au bruit. [...]
[...] Il peut donc écraser la cabine. Le transpalette percute un autre transpalette La vitesse est limitée à 24 km/h. Les dégâts sont donc plus matériels qu'humains. La pire conséquence envisageable étant une fracture. Le transpalette percute un travailleur La conséquence peut aller jusqu'au décès étant donné la puissance et le poids du transpalette. Fréquence d'occurrence La chute d'un regard sur la cabine du transpalette Cet accident ne peut se produire que lorsque l'on pose le troisième et dernier regard de la pile. [...]
[...] De plus, cette zone est très fréquentée par l'ensemble des ouvriers (une quinzaine dans le hangar en général) puisqu'elle se situe devant la pièce de repos. Cet espace est éclairé à la fois naturellement et artificiellement. Il est très bruyant. Le bruit des deux presses présentes dans le même hangar conduit à un niveau sonore quotidien de 102 dbA. Une exposition quotidienne de 15 minutes à un tel niveau sonore entraîne des troubles irréversibles de l'ouïe. C'est pourquoi le port de protections auditives est obligatoire à l'intérieur du hangar. [...]
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