Après la Seconde Guerre Mondiale et dans un contexte de reconstruction, le gouvernement fait appel à Le Corbusier pour construire des logements en nombre dans la ville de Marseille. C'est ainsi qu'en 1952 Le Corbusier achève la « Cité Radieuse ». Cette Unité d'Habitation marseillaise va se décliner trois fois en France mais également une autre fois en Allemagne. Réalité urbanistique et architecturale qui répond aux problèmes sociaux ou bien simple idéal utopique ? La "machine à habiter" de la Cité Radieuse de Le Corbusier est-elle une utopie ou une réalité ?
Plus qu'un bâtiment de logements, le projet initial prévoit une multitude de services utiles à la communauté (laverie, garderie, parcs de jeux, parcs sportifs…). Le Corbusier a théorisé sa « ville idéale », du terrain à la gare ; dans cette ville utopique, il décrit « l'habitation modèle » : la cité radieuse.
[...] Ce bâtiment correspond à l'idéal établi par Le Corbusier dans ses écrits et répond à des besoins sociaux importants, l'immeuble peut accueillir 1600 personnes dans 337 appartements de 23 types différents. L'appartement type de la Cité radieuse est construit sur deux étages et est desservi par des rues intérieures superposées ; les équipements (cuisine, salle d'eau) répondent aux besoins et désirs de la modernité. Le projet, mais surtout la réalisation de Le Corbusier de son Unité d'Habitation à Marseille, Nantes, Briey et Firminy fut pourtant vivement contestée. [...]
[...] Architecte, mais aussi urbaniste, Le Corbusier est considéré comme l'une des personnalités les plus importantes du XXe siècle. En 1920 il théorise un projet urbanistique de logements collectifs qu'il met en pratique après la Seconde Guerre mondiale alors que le gouvernement appelle à la reconstruction des villes. Ainsi est né le concept de Cité radieuse devenu peu à peu la machine à habiter de Le Corbusier. Plus qu'un bâtiment de logements, le projet initial prévoit une multitude de services utiles à la communauté (laverie, garderie, parcs de jeux, parcs sportifs Le Corbusier a théorisé sa ville idéale du terrain à la gare ; dans cette ville utopique, il décrit l'habitation modèle : la cité radieuse. [...]
[...] La "machine à habiter" de la Cité radieuse de Le Corbusier est-elle une utopie ou une réalité ? Après la Seconde Guerre mondiale et dans un contexte de reconstruction, le gouvernement fait appel à Le Corbusier pour construire des logements en nombre dans la ville de Marseille. C'est ainsi qu'en 1952 Le Corbusier achève la Cité radieuse Cette Unité d'Habitation marseillaise va se décliner trois fois en France, mais également une autre fois en Allemagne. Réalité urbanistique et architecturale qui répond aux problèmes sociaux ou bien simple idéal utopique ? [...]
[...] Finalement, la réalisation des projets de Le Corbusier reste conforme aux concepts initiaux, même si à long terme, les localités ont dû organiser des rénovations Œuvre d'une vie, la Cité radieuse de Le Corbusier a su répondre aux besoins de reconstruction après la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, ces Unités d'Habitations sont bien plus que des logements sociaux, c'est une ville dans la ville, un projet et une réalisation urbanistique originale et théorisée dès 1920 par Le Corbusier. Même si le but était de créer une Cité idéale et que cette appellation a été mise à épreuve, sa création est efficace puisqu'encore aujourd'hui, les Unités d'Habitations sont en fonctionnement. Fonctionnelles, c'est ce que sont les machines à habiter de Le Corbusier, utopie architecturale et urbanistique réalisée. [...]
[...] Considérées comme des gouffres financiers ou comme des blocs de béton dans le paysage, les Cités radieuses ont eu beaucoup de mal à s'imposer, alors, ont-elles atteint leurs objectifs ? S'il est incontestable que les Cités radieuses de Marseille et de Nancy ont toujours rencontré un vif succès, l'unité d'habitation de Firminy a dû faire face à beaucoup de difficultés Mais s'il y a une unité d'habitation qui a eu du mal à s'imposer dans le temps, c'est bien celle de Briey ; achevée en 1963, cette Cité radieuse aurait dû être détruite en 1984 Avec la crise de la métallurgie, la Cité radieuse de Briey en forêt perd 1977 à 1984- tous ses occupants. [...]
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