Sciences humaines et arts, Ecole de Chicago (1872-1910), architecture américaine urbaine, production industrielle métallique, Louis Sullivan, Sécession viennoise, gratte-ciels, standardisation, Crystal Palace
L'école de Chicago est un mouvement architectural urbain américain de la fin du XIXe siècle et du début XXe. Il tire son nom de sa ville de naissance, Chicago, et il est à l'origine des fameuses villes verticales américaines. C'est un mouvement architectural marqué par la rationalisation et l'utilitarisme de la production industrielle métallique. La priorité est donnée à la durabilité, notamment avec l'utilisation de matériaux modernes comme l'acier, le fer forgé, le verre, le ciment, etc. C'est l'école de Chicago qui généralisera l'utilisation du métal dans l'architecture et plus particulièrement, dans les gratte-ciels.
[...] Comme par exemple avec l'explosion démographique de Chicago ( habitants en 1850 1 million en 1890), ainsi que le Grand Incendie de 1871, qui a ravagé la ville. Il fallait reconstruire au plus vite. Un autre progrès a été la création du premier ascenseur hydraulique OTIS en 1870, qui offrait la possibilité d'ériger des bâtiments toujours plus hauts. Par conséquent, lors de la reconstruction, la ville de Chicago a décidé d'utiliser les techniques industrielles : standardisation des pièces et préfabrication. [...]
[...] Ecole de Chicago (1872-1910) “La forme suit la fonction.” Sullivan Définition L'Ecole de Chicago est un mouvement architectural urbain américain de la fin du XIXème siècle et du début XXème. Il tire son nom de sa ville de naissance, Chicago, et il est à l'origine des fameuses villes verticales américaines. C'est un mouvement architectural marqué par la rationalisation et l'utilitarisme de la production industrielle métallique. La priorité est donnée à la durabilité, notamment avec l'utilisation de matériaux modernes comme l'acier, le fer forgé, le verre, le ciment, etc. [...]
[...] Conclusion L'Ecole de Chicago a réussi le défi de créer un modèle développement urbain unique, qui caractérise toutes les villes américaines au XXe siècle. Elle a atteint son idéal de rationalisation et d'optimisation de l'espace, dans un environnement où le mètre carré coûtait de plus en plus cher. Cependant, Louis Sullivan voit un problème : “Il serait souhaitable de renoncer pendant quelques années à tout ornement de manière à concentrer notre pensée sur la construction de bâtiments agréables par leur nudité.” Ainsi, il souhaite dévoiler la vérité du bâtiment (son squelette), son âme, et mettre en avant la beauté de la structure, ce qui mènera au mouvement moderne. [...]
[...] Système de modules. Formes : ● Structure intérieure (montants métalliques) contrairement à avant (façade porteuse) ● Murs extérieurs comme enveloppe protectrice “Mur rideau” ● Trame structurelle poteaux-poutres Plan libre, organisation de l'espace intérieur flexible ● Géométrie très forte : bâtiments en forme de pavés droits ● Grandes fenêtres régulières, plus larges Chicago window ● Surface lisse en pierre, formes d'arcs de cercles ● Plusieurs programmes dans un seul immeuble commerces, bureaux, logements ● Peu d'ornements, styles apposés sur le bâtiment Analyse Home Insurance Building, Le Baron Jenney Considéré comme le premier gratte-ciel de l'histoire, cet immeuble est typique de l'Ecole de Chicago, avec sa structure en acier et sa façade d'habillement. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture