Ce dossier traite du futur éco-quartier rennais de la Courrouze, dont les travaux ont débuté courant 2010. La Courrouze est déjà lauréate du prix Nature en ville du palmarès Eco Quartier 2011, grâce à la mixité sociale et fonctionnelle du programme, traduite par des formes urbaines innovantes, la conservation de la végétation abondante qui s'est développée spontanément sur le site, la mise en place d'une gestion différenciée et hiérarchisée des espaces verts entre espace à l'aspect « sauvage » et jardins urbains.
[...] Architecture et Patrimoine Comme il a été expliqué dans la partie programmation et construction, le projet fait intervenir un très grand nombre de d'architectes différents pour dessiner les bâtiments des programmes de constructions. Ainsi, malgré la présence d'un cahier des charges permettant d'assurer la cohérence globale du quartier, la Courrouze devrait assurément être une vitrine de variété architecturale. Bien que la qualité architecturale de certains lots soit très discutable (sur le secteur du bois habité notamment), la liberté laissée aux architectes laisse envisager que les choses seraient différentes sur les autres secteurs. Autre point d'architecture, le retour à la construction en hauteur. [...]
[...] L'éco-quartier se veut aussi novateur puisque de nouveaux systèmes de chauffage seront mis en place. De plus, au minimum 40% des besoins en eau chaude sanitaire seront couverts par des énergies renouvelables. Enfin, une grande partie des constructions bénéficieront d'une toiture végétalisée afin de garantir une certaine fraicheur des bâtiments l'été. Une prise en compte de la gestion de l'eau Un des problèmes majeurs avec le ruissellement urbain des eaux, est que cela peut provoquer des inondations lorsque le réseau d'évacuation pluvial est engorgé et que l'eau reflue dans les rues, provoquant alors des dégâts considérables et parfois des victimes. [...]
[...] Le projet d'éco-quartier qu'est celui de La Courrouze semble ne pas être parfait finalement. Même si aux premiers abords, nous avons en face de nous un quartier novateur, répondant aux problématiques environnementales et soucieuses de maintenir une mixité sociale, intergénérationnelle, et fonctionnelle, nous nous sommes vite rendu compte que, sous réserve des informations que nous avons pu avoir, les concepteurs n'ont pas prévu un certain nombre d'équipements indispensables, et n'ont pas programmé la construction des commerces, dessertes en transports, entreprises et logements de telle façon que le quartier puisse prendre vie sans dysfonctionnement. [...]
[...] Dans l'éco-quartier de la Courrouze secteurs d'habitation différents seront présents afin de répondre à la demande de tous les habitants. Tout d'abord, le secteur du Bois habité sera constitué de logements R+4 et R+5 entourés de boisements situés sur des parkings semi-enterrés. Ensuite, le secteur Des Maisons dans les Bois proposera des immeubles formant de petits ensembles compacts regroupés par grappes autour d'un jardin collectif. Et, les secteurs Pilate et Grande Prairie abriteront des formes urbaines plus individualisées avec des maisons groupées et quelques immeubles en agoras. [...]
[...] Certains points nous ont semblé pourtant assez intéressants à éclaircir afin de mieux évaluer l'avenir du quartier, et de savoir, si à long terme, la Courrouze restera un quartier viable. Les services Les informations que nous avons pu avoir sur les services sont maigres et incomplètes, pourtant primordiales pour la viabilité de l'éco-quartier. Certes il est inclus dans le projet la construction d'un certain nombre d'équipements tels qu'une crèche collective publique, un groupe scolaire maternel et élémentaire, des locaux associatifs polyvalents, ou encore un établissement médicalisé d'hébergement pour personnes âgées, mais il nous semble que des services indispensables pour un quartier de habitants n'ont pas été mentionnés. [...]
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