Nous allons étudier ici l'église Saint-Léger de Cheylade, dans le Cantal. Une première église y existait dès 900 mais nous n'en connaissons pas aujourd'hui les caractéristiques. Cette église fut dédiée à Saint-Léger, probablement en raison de la grande notoriété du saint dans cette région. Cette première église devint vite inadaptée aux besoins d'une population de plus en plus nombreuse et fut donc remplacée au XIIème siècle par une construction nouvelle. Les plus anciens éléments architecturaux connus datent de cette époque. Elle fut ensuite remaniée au XVème siècle puis au XVIIIème siècle.
Pour notre description, nous nous intéresserons d'abord au plan, puis à l'élévation, et enfin aux décors.
[...] Dossier : L'église de Cheylade Nous allons étudier ici l'église Saint-Léger de Cheylade, dans le Cantal. Une première église y existait dès 900 mais nous n'en connaissons pas aujourd'hui les caractéristiques. Cette église fut dédiée à Saint-Léger, probablement en raison de la grande notoriété du saint dans cette région. Cette première église devint vite inadaptée aux besoins d'une population de plus en plus nombreuse et fut donc remplacée au XIIème siècle par une construction nouvelle. Les plus anciens éléments architecturaux connus datent de cette époque. [...]
[...] L'abside se termine par un mur droit. Les absidioles communiquent avec le chœur par des arcs reposant sur des colonnettes à chapiteaux décorés. Elles sont voûtées en cul-de-four. III Décors On remarque que les décors de l'église de Cheylade sont plutôt thésaurisés à l'intérieur de l'édifice. L'extérieur semble dépourvu de tout ornement, à l'exception d'un élément : les modillons (fig. 6). Les modillons sont des sortes de consoles de pierre placées sous les corniches ou les charpentes et faisant mine de les supporter. [...]
[...] nous laisse voir un appareil régulier en moellons assisés, en rhyolite (pierre volcanique locale). L'édifice est bas et trapus (en dehors du clocher il n'a qu'un niveau) et ne possède pas beaucoup d'ouvertures vers l'extérieur. L'entrée (Fig. se fait par le porche, au sud, ouvert par un arc brisé. La porte est située à l'intérieur, après un espace flanqué de deux bancs de pierre contre les parois. La porte est encadrée de cinq voussures en retrait les unes aux autres, le tout reposant sur des piles engagées composées de cinq colonnettes. [...]
[...] L'église du XIIème fut ravagée par les Anglais durant la Guerre de cent ans. On effectua des travaux de réparation au XVème siècle. On ajouta à l'église quatre chapelles rectangulaires latérales accolées aux bas-côtés. Il y en a deux au nord et deux au sud. Ces chapelles sont voûtées d'ogives. On ajouta aussi le porche composé de deux travées voûtées d'ogives contre le bas-côté sud. Il supporte le clocher carré. Enfin on remarque les quatre colonnes délimitant les travées et les vaisseaux, et qui devaient soutenir des voûtes maçonnées. [...]
[...] Les absidioles sont chacune ouvertes d'une baie à arc brisé. Les côtés nord et sud de l'abside rectangulaire romane sont eux ouverts d'une baie cintrée. Enfin, l'extension moderne de l'abside est ouverte à l'est par une unique baie à arc brisé (Fig. 3). Au niveau de l'élévation intérieure, on observe que les différents vaisseaux sont séparés par quatre colonnes maçonnées, en pierres assisées, sans chapiteaux, sur lesquelles repose directement une arcature plein cintre. La nef et les collatéraux ont un couvrement original, datant du deuxième remaniement de l'église au XVIIIème siècle, au moment où le parti a été pris de renoncer à des voûtes en pierres. [...]
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