Le jardin du square James Joyce a été crée en 1998 par le paysagiste Michel Desvigne en collaboration avec l'architecte-paysagiste Christine Dalnoky. Leur agence de paysage Desvigne & Dalnoky travaille principalement pour des collectivités publiques, de grandes entreprises et des agences d'architecture européennes.
Ce jardin est situé dans un quartier dynamique non loin de la Bibliothèque Nationale de France. Il s'étend sur 3650 m² et offre une aire de jeux spécialement conçue pour les tout-petits. La majeure partie de la pelouse centrale est accessible au public et une aire de jeux de ballons clôturée située à proximité du square permet aux plus grands de s'amuser. Ce jardin est constitué d'une trame et de formes très simples et s'étend au-delà du jardin, dans l'espace public. Une très belle chapelle se situe juste derrière le jardin : il s'agit de la Chapelle Notre-Dame de la Sagesse que j'ai pu visitée lors
de mon semestre 4 à l'ESA.
Depuis 2007, il rend hommage aux 14 enfants victimes de l'incendie de l'immeuble du boulevard Vincent-Auriol de 2005. Des dessins réalisés par les enfants du quartier juste après l'événement sont affichés dans une partie du jardin. Enfin, ce jardin fait partie depuis 2001 de l'un des 63 espaces verts parisiens labellisés « espace vert écologique ».
Au cours de ces trois derniers mois, je me suis rendu sur le site sept fois. Il était important pour moi d'y aller régulièrement afin de mieux observer et comprendre l'évolution du jardin au cours du temps.
[...] La chute de leurs fleurs est donc arrivée assez vite. En effet, ils disposent de feuillage de type caduc. De plus, le mauvais temps, notamment le vent, à permis d'accélérer le processus de la chute des fleurs. Un autre processus est survenu tout aussi rapidement : il s'agit de la pousse des mauvaises herbes. C'est en comparant mes premieres photos aux dernières que j'ai remarqué qu'elles ont réussi à envahir (lorsque l'entretien n'est pas fait régulièrement) une grande partie des parterres de fleurs. [...]
[...] Ce jardin est situé dans un quartier dynamique non loin de la Bibliothèque Nationale de France. Il s'étend sur 3650 et offre une aire de jeux spécialement conçue pour les tout-petits. La majeure partie de la pelouse centrale est accessible au public et une aire de jeux de ballons clôturée située à proximité du square permet aux plus grands de s'amuser. Ce jardin est constitué d'une trame et de formes très simples et s'étend au-delà du jardin, dans l'espace public. [...]
[...] Le jardin à la chance de disposer d'essences d'arbres qui ne disposent que de peu d'entretien et limite donc leurs tailles et les arrosages. Le jardin met également à la disposition du public une collecte sélective en matière de déchets. Enfin il y a un grand respect de l'environnement par les usagers (maîtrise de l'animal domestique, sensibilisations des usagers et des agents . Conclusion : Michel Desvigne, même s'il travaille avec les vedettes de l'architecture, propose des solutions toutes simples. Le jardin du Square James Joyce en est le parfait exemple. [...]
[...] J'ai également pris le temps d'observer le jardin à différents moments de la journée pour en comprendre sa dynamique et l'utilisation qu'en font les habitants du quartier. Analyse, sentiments : La première impression ressentie lorsque l'on arrive dans le jardin, c'est le sentiment d'arriver dans un lieu vivant mais qui est surtout très organisé. En effet, lorsque l'on observe la photo aérienne du site, on remarque clairement que le lieu dispose d'une grande simplicité. Michel Desvigne et Christine Dalnoky ont voulu intégrer au mieux leurs jardins au site en utilisant des traits et des formes géométriques simples. [...]
[...] Cela dit, j'ai pu remarquer que lorsque le temps n'était pas au rendez-vous, seuls quelques courageux profitent de ce lieu. Au cours de ces derniers mois, j'ai pu voir le jardin évoluer au cours du temps. Je n'imaginais pas à mes débuts qu'on pouvait y remarquer une aussi grande évolution. Le jardin ne semble pas à l'échelle du quartier. En effet, il est entièrement entouré par des immeubles de grandes hauteurs. Cela nous donne l'impression d'être dans une cour intérieure. [...]
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