New York, ou Big Apple, est une des villes les plus célèbres au monde, son ancien maire Rudolph Giuliani parle même de la « capitale du monde ». Fondée dès l'arrivée des colons européens sur le sol américain, successivement hollandaise, anglaise puis américaine, New York City compte aujourd'hui 8 millions, plus 13 millions d'habitants dans une agglomération qui s'étend sur 3 Etats. Divisée en 5 boroughs (le centre Manhattan, Brooklyn, le Bronx, le Queens et Staten Island), sa population cosmopolite et son extraordinaire pouvoir en font un cas d'étude très intéressant sur le plan de l'urbanisme. Comment une telle mégalopole s'organise-t-elle spatialement ? C'est ce que nous tenterons d'expliquer. Après avoir analysé l'histoire de l'urbanisme et de l'architecture de New York, nous étudierons l'organisation spatiale de la ville.
[...] On détruit des bâtiments magnifiques et à grande valeur historique, comme la Pennsylvania Station en 1964 ou le Singer Building en 1968. Le Chrysler Building y échappe de justesse en 1976 avant d'être classé pour être protégé. L'agglomération n'en finit pas de s'étendre, y compris sur le continent. B. L'architecture new-yorkaise, témoin de l'histoire de la ville New York a suivi les modes de l'architecture internationale, mais la ville a gardé une certaine originalité, que lui ont imposée son histoire et sa géographie. [...]
[...] Les nouvelles règles donnent naissance aux immeubles qui rétrécissent au fur et à mesure de leur hauteur (comme le Singer building en 1906 ou le Woolworth building en 1910). Les gratte-ciels vont progressivement se multiplier et devenir les symboles de Manhattan. En 1920 la ville se retrouve dos au mur face à son extension galopante et se dote d'un plan d'organisation urbain. Il est destiné à répondre à deux objectifs : l'explosion de la population à Manhattan, et la facilitation des déplacements rendus compliqués par l'étalement urbain et les barrières naturelles. [...]
[...] Encore aujourd'hui, Big Apple est difficilement dissociable de ses nombreux gratte-ciels, et du skyline de Manhattan. Pendant ses deux premiers siècles d'existence, New York, comme le reste de l'Amérique, a cherché son inspiration du côté de l'Europe. Très peu d'immeubles de cette époque subsistent aujourd'hui : la plupart ont été détruits soit durant l'incendie de 1776, soit à la Révolution américaine, soit au début du XIX° siècle pour faire place à de nouveaux édifices. Au XVIII siècle, l'architecture coloniale domine dans la ville, comme en témoigne le style anglais de la Trinity Chuch en 1776. [...]
[...] Le but est de rationaliser la vile et les trajets mais aussi de mettre tous les emplacements à égalité et éviter des zones trop favorisées. On crée donc en 1811 un ensemble de 12 avenues avec une orientation Nord-Sud et 155 rues soit 2028 blocks block fait 240 x 60m, coincé entre des avenues de 30m de large et des rues de 18m. Les blocks se sont ancrés dans l'esprit des habitants qui aujourd'hui encore, comptent en blocks. Chaque block est constitué de parcelles individuelles de 30 mètres sur 8 mètres, avec un espace prévu pour un jardin. [...]
[...] Divisée en 5 boroughs (le centre Manhattan, Brooklyn, le Bronx, le Queens et Staten Island), sa population cosmopolite et son extraordinaire pouvoir en font un cas d'étude très intéressant sur le plan de l'urbanisme. Comment une telle mégalopole s'organise-t-elle spatialement ? C'est ce que nous tenterons d'expliquer. Après avoir analysé l'histoire de l'urbanisme et de l'architecture de New York, nous étudierons l'organisation spatiale de la ville. I. Urbanisme et architecture de New York, témoins de l'histoire de la ville A. Histoire de l'urbanisme new-yorkais La question de l'urbanisme s'est posée très tôt pour New York, qui a connu depuis le XIXe siècle une explosion démographique, comme nous l'avons vu en première partie. [...]
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