C'est dans le contexte de l'idée d'une tour de grande hauteur que prend naissance l'idée de construire une tour de 300 mètres soit la hauteur symbolique de 1000 pieds (approximativement) qui serait le clou de l'exposition universelle de 1889 à Paris, la dixième exposition universelle.
C'est en 1884 que la jeune république voit dans l'idée d'une exposition universelle qui coïnciderait avec le centenaire de la Révolution Française un moyen de relancer l'économie par de grands travaux et un projet propre à redonner à la France son rang parmi les grandes puissances.
La même année, les ingénieurs de la maison Eiffel, Emile Nouguier (1840-1898) et Maurice Koechlin (1856-1946) s'attachent à ce projet.
Ils ont alors l'idée d'un grand pylône métallique fait de quatre poutres se rejoignant au sommet et liées entre elles par des éléments horizontaux disposés à intervalle régulier. Pour donner une échelle, Koechlin empile à ses côtés Notre-Dame de Paris, la statue de la Liberté, l'arc de triomphe, trois colonnes de la hauteur de la colonne Vendôme et un immeuble de six étages.
L'avant projet est soumis à Eiffel qui déclara ne pas avoir l'intention de s'y intéresser (...)
[...] Le chantier est mené à une vitesse record, il a duré 2 ans mois et 5 jours. Le premier étage fut achevé le 1er avril 1888. Le deuxième étage fut achevé le 14 août 1888. Le montage s'acheva définitivement avec le sommet, le 31 mars 1889. Les fondations commencées le 26 janvier 1887 durèrent cinq mois et furent effectuées entièrement à la pelle. Les déblais furent évacués par des wagonnets tirés par des chevaux et par locomobiles à vapeur. Les fondations les plus profondes ne dépassèrent pas 15 mètres. [...]
[...] Pour l'emplacement, on hésite entre le champ de Mars et le Trocadéro. Le sol profondément excavée de la colline de Chaillot à immédiate proximité du palais qui aurait créé une juxtaposition hasardeuse firent préférer le Champs de Mars. Un dessin conservé aux archives nationales fixe l emplacement définitif à peu près à mi distance entre le dôme du Trocadéro et la coupole du palais des industries diverses, vers la partie supérieure de l'ancien square de la ville et assez loin de la Seine pour ne pas rendre les fondations trop onéreuses. [...]
[...] Le deuxième étage fut monté à l'aide de grues qui empruntèrent le chemin des ascenseurs. Les pièces furent entièrement usinées aux ateliers Eiffel à Levallois et rivetées sur place. La Tour fut montée comme un Meccano géant avec une précision remarquable, ce qui était une grande nouveauté. Du deuxième au troisième étage, les charpentiers du ciel firent des prodiges et il n'y eut pas un seul accident mortel pendant la construction. La partie la plus délicate fut la jonction du premier étage et le dernier point important fut la mise en place des ascenseurs. [...]
[...] * Viaduc de Garabit * Viaduc Eiffel sur la ligne Paris - 1892. * Viaduc de Thouars : pont de chemin de fer au-dessus de la rivière le Thouet. En1879 Frédéric Baptiste Batholdi fait appel à Gustave Eiffel pour la fabrication de la structure interne de la Statue de la liberté. Pour1889 il construit la Tour Eiffel. La construction Gustave Eiffel est un spécialiste de la construction métallique, notamment à base de fer. Le fer possède deux caractéristiques principales: -la résistance : le fer supporte les charges importantes. [...]
[...] Poids total : tonnes. Nombre de rivets utilisés : Nombre de pièces de fer : Coût de la construction : francs-or de 1889 Sur la première plateforme sont disposés autour du vide central des restaurants, un bar, une salle de spectacle. Au deuxième étage, une imprimerie du Figaro de la Tour est installée pour toute la durée de l'exposition, et se trouvent une boulangerie, une buvette et un escalier hélicoïdal inaccessible au public. Au dernier étage se trouve une salle circulaire où s'ouvrent des chambres dont une donne sur une terrasse, l'une d'elles est réservée à Eiffel, les autres sont des laboratoires. [...]
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