Sciences humaines et arts, Le Sens du mouvement, Alain Berthoz, portée de la neuroarchitecture, pratique architecturale, effets de mode, sciences cognitives, neuroplasticité, mouvement artistique De Stijl, Théo Van Doesburg, Piet Mondrian
La pratique architecturale ne cesse d'évoluer au fur et à mesure que les années passent. Effectivement, l'architecture subit elle aussi les effets de la mode et du temps. Elle se doit ainsi de s'adapter à ses différents occupants, de voir comment le lieu va pouvoir vieillir et être habité. Ces dernières années, la neuroarchitecture semble prendre de la place sur la scène des réflexions architecturales. Ainsi, nous allons aujourd'hui nous demander : quelle est la portée de la neuroarchitecture pour l'avenir de la pratique architecturale ?
[...] Le terme de neuroplasticité peut ici être abordé. Il s'agit en effet de la capacité d'adaptation qu'a le cerveau. Ainsi, un individu lambda réagira d'une manière qui lui est propre face à une première situation. Ce même individu, confronté à une action différente, verra son cerveau s'adapter devant cette nouvelle expérience. La neuroarchitecture vise ainsi l'impact que peut avoir un environnement architectural sur le cerveau d'un humain. Selon la disposition des différents éléments, selon les couleurs et les orientations, la perception ne sera pas identique. [...]
[...] Les recherches dans le domaine de la neuroarchitecture ont effectivement une certaine portée sur la pratique architecturale. Nous allons à présent analyser les effets de la régularité sur le cerveau humain. Les effets de la régularité sur le cerveau humain Alain Barthoz aborde la question de la régularité dans son écrit. Effectivement, de nombreux architectes prônent la forme la plus pure possible. Ainsi, les lignes droites et les angles droits sont au-devant des réalisations, qu'elles soient architecturales ou issues des matières plastiques. [...]
[...] Cette dernière est accessoirisée de centaines de plaques de zinc en guise de tuiles. Il est ici question de représenter le dos d'un dragon, mettant en avant les écailles présentes sur son corps. À l'intérieur de l'habitation, les différentes ondulations permettent la création d'un auditorium intérieur, ouvert sur la mer. La vue est ainsi cadrée et dirigée, permettant au cerveau de se sentir libre. Le bleu de l'océan ainsi que le blanc présent à l'intérieur de l'habitation font ici écho à une recherche de pureté, de liberté de toute contrainte, d'évasion. [...]
[...] La Maison Schröder, conçue par Gerrit Rietveld, joue aussi sur les différentes perceptions du corps humain par le biais de lignes dites pures . Les différents espaces de vie se voient agrémenter de revêtements de sols non identiques. Ainsi, une chambre ne sera pas peinte de la même couleur que le salon. Des cloisons amovibles ont également été disposées pour fermer les chambres. En journée, ces cloisons sont ouvertes de manière à dégager la vue, à le décloisonner. Alain Barthoz reprend cette idée de pureté dans son texte. Il mentionne effectivement l'effort réalisé par les humains afin d'effacer toute trace de décorations superflues. [...]
[...] Effectivement, certains rares artistes s'inspirent des formes ondulées du corps féminin, ainsi que sur la notion de biomimétisme. En effet, l'homme s'est toujours senti étroitement lié au monde naturel. Ainsi, peu de représentations existent mêlant homme et nature à la préhistoire. L'homme se pensait nature, et ne voyait donc pas de raison valable se représenter sa personne. De nos jours, l'homme se pense toujours en adéquation avec la nature. Ainsi, les recherches en neuroarchitecture ont notamment mis en avant le concept du biomimétisme. [...]
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