Richard Meier, né le 12 octobre 1934 à Newark, New Jersey (États-Unis), est un architecte américain de renommée internationale, travaillant pour le cabinet d'architecture Richard Meier and Partners Architects LLP à New York.
Après des études à l'Université Cornell (1952), féru d'art contemporain, le jeune architecte prend l'habitude de participer à des projets d'artistes ; à partir de 1959, il entreprend une étroite collaboration avec Franck Stella, plasticien, qui mit en place le mouvement de l'art minimal. Il fait, par la suite, un voyage en Europe lors duquel il rencontra son maître spirituel, Le Corbusier.
Il exerce durant quelques années chez Skidmore, Owings & Merill puis chez Marcel Breuer de 1960 à 1963. Entre temps, il enseigne l'architecture et continuera de le faire un certain temps, au début de sa carrière personnelle, lancée en 1963 lorsqu'il fonde son agence à New York. C'est à ce moment-là qu'il se spécialise dans la conception de villas aux façades blanches, rappelant les créations des années 1920 et 1930.
Il met en avant le fait de contextualiser le bâtiment pour en créer ces lignes. Le Corbusier est alors souvent mentionné lors des discussions quant aux influences ressenties dans la géométrie des formes, mais les intérieurs sont bien loin de la rigueur du fonctionnalisme européen !
Dès 1973, Richard Meier se lance dans l'élaboration d'édifices cultuels, qu'il n'hésite pas à considérer comme des « œuvres d'art » à part entière. On peut éventuellement faire un parallèle avec l'aide qu'il avait antérieurement apportée à Barnett Newman (Artiste de l'art minimal) pour une création de maquette de synagogue en 1963.
Puis son regard se tourne notamment vers les appels d'offres pour la construction de musées. Ainsi, il s'inspire de Franck Lloyd Wright, mais s'en détache finalement lorsqu'il s'agit de la gestion de l'éclairage et le rapport du bâtiment aux œuvres, offrant un écrin de lumière magnifiant son contenu.
En France, c'est le siège de Canal+ qui restera son seul travail abouti, malgré de nombreux projets proposés.
[...] L'implantation de l'édifice et de son enceinte est inscrite dans une série de formes carrées et circulaires. Le tracé des trois coques est créé par trois cercles de même rayon, tandis qu'un quatrième arc de cercle en contre-courbe dessine l'enveloppe de la nef, constituant l'épine dorsale du projet. Accolées à l'arrière, deux formes rectilignes disposées en L sont composées uniquement d'éléments quadrangulaires (la tour du clocher, les accès entre bâtiments, les ouvertures). Meier a été inspiré ici par la conception des églises de la Renaissance, dont le plan idéal était basé sur le carré et le cercle, selon une vision humaniste de l'architecture, symbolisée par la représentation du corps humain de Léonard de Vinci. [...]
[...] C'est à ce moment-là qu'il se spécialise dans la conception de villas aux façades blanches, rappelant les créations des années 1920 et 1930. Il met en avant le fait de contextualiser le bâtiment pour en créer ces lignes. Le Corbusier est alors souvent mentionné lors des discussions quant aux influences ressenties dans la géométrie des formes, mais les intérieurs sont bien loin de la rigueur du fonctionnalisme européen ! Dès 1973, Richard Meier se lance dans l'élaboration d'édifices cultuels, qu'il n'hésite pas à considérer comme des œuvres d'art à part entière. [...]
[...] C'est donc avec ingéniosité que Richard Meier utilise cet élément pour mettre en valeur le bâtiment, les salles, leur contenu, mais cela amène également une certaine direction naturelle à suivre dans l'agencement des bâtiments. C'est en ayant un aperçu de plusieurs de ses constructions que l'on constate les différents objectifs de l'usage de cette lumière naturelle. La lumière en action Exemple 1 : Giovannitti House Pittsburg, Pennsylvanie réalisée entre 1979 et 1983. D'une superficie de 200m², cette habitation est composée de deux ailes : l'une privée et l'autre servant d'aire de réception. C'est ce second espace que l'on étudiera ici. [...]
[...] Ici, Richard Meier a souhaité utiliser, comme à son habitude la lumière naturelle, pour créer un cadre totalement différent de l'environnement dans lequel il se trouve. Il a donc choisi de fermer les façades extérieures avec de l'aluminium réfléchissant et d'ouvrir des cours intérieures. Ainsi, l'enceinte, vue de l'extérieur, s'inscrit complètement dans la zone où elle se trouve, mais l'espace interne est complètement délimité, faisant oublier le cadre environnant. Ainsi, grâce à la maîtrise de tous ces aspects, la lumière, le blanc, les formes et l'espace, l'architecture de Richard Meier se veut être l'inspiratrice d'un sentiment de bien-être, poussant parfois même jusqu'à une dimension spirituelle, où la silhouette de l'ensemble tient plus de l'art et de la sculpture que de l'architecture à proprement parler. [...]
[...] Pour lui, c'est la couleur qui synthétise toutes les autres. La palette chromatique étant réduite à l'essentiel, le blanc rend justice à l'unité de l'architecture, faite de volumes imbriqués, lui aussi, chers à Richard Meier, comme nous le verrons par ailleurs. Le plus souvent sur les façades, il utilise des panneaux métalliques émaillés blancs (ex : Getty Center, Weishaupt Forum à Schwendi, All., Grotta House dans le New Jersey, USA) et parfois du béton blanc (ex : Douglas House à Harbor Springs, Michigan USA ou Ackerberg House California US). [...]
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