Résumé du livre de Carol Heitz intitulé : "L'architecture religieuse carolingienne, les formes et leurs fonctions". Il vous fera découvrir les caractéristiques des principaux batiments de l'époque carolingienne. Il est accompagné d'un avis personnel de lecture. Le but recherché par l'auteur de ce livre est de brosser un tableau de l'architecture des deux siècles et demi qui séparent le règne du dernier des mérovingiens de l'accès au pouvoir d'Hughes Capet. Il essaye ainsi de faire redécouvrir la structure des édifices carolingiens qui ont souvent été recouverts d'édifices ultérieurs.
Il montre ensuite l'évolution de cette architecture, qui subissant des adaptations successives, porte en elle les germes de l'art roman. De plus, l'auteur essaye également de réaliser une iconographie architecturale carolingienne. Document de 2100 mots.
[...] De plus, l'auteur essaye aussi de réaliser une iconographie architecturale carolingienne. La présentation d'une telle richesse architecturale appelle par la force des choses des subdivisions : La première période, celle de Pépin le Bref et du début du règne de Charlemagne, paraît marquée par de puissantes personnalités ecclésiastiques telles que l'évêque Chrodegang, chancelier de Pépin le Bref, Fulrad, abbé de Saint-Denis ou Manassès, abbé du monastère de Flavigny. Chrodegang, eu un long et fécond épiscopat qui fut très bénéfique pour le groupe épiscopal de Metz où il bâtit le sanctuaire de Saint-Paul. [...]
[...] Saint Benoît dirigea la construction du monastère d'Inden qui avait été choisi comme lieu du concile. L'église est remarquable par l'organisation claire et stricte de son plan, ce qui se réfléchit dans d'autres églises monastiques de l'époque. Ainsi l'église de Steinbach, édifiée par Eginhard, est une basilique à trois nefs, avec un transept et trois absides au dimension modeste mais qui donne une impression de monumentalité. L'élément le plus intéressant de cette église est la grande crypte cruciforme. La basilique de Seligenstadt, offre la parfaire image d'une basilique carolingienne postconciliaire, bâtie sur certains préceptes classiques. [...]
[...] L'architecture carolingienne pratique souvent un amalgame entre volumes cubiques cristallins et d'autres souplement arrondis. Au fur et à mesure que l'on progresse dans le temps, les différentes parties de l'église commencent à se compénétrer, à s'assembler en nouvelles unités plus complexes, qui parfois mêlent les programmes liturgiques et confondent les contenus spirituels de naguère. Il nous apparaît donc juste de dire que l'architeture religieuse du temps de Charlemagne a façonné de manière décisive l'architecture occidentale du Moyen Age tout entier. [...]
[...] L'alternance des supports de la nef semble témoigner d'une influence byzantine. Le chœur principal est constitué de deux hémicycles absidiaux se qui est très rare. Au stade suivant, on adjoignit un Westwerk à l'édifice. Au 9e un chœur carré et un large transept occidental viennent remplacer l'antéglise. A partir de 988, la nef est prolongée vers l'ouest, on installa une tribune haute dans l'abside occidentale et on suréleva les deux tours qui flanquaient le chœur occidental et on entoura celui-ci d'un atrium. [...]
[...] La façade de Corvey donne aujourd'hui encore une image de force et de jeunesse, parfaite réplique de cet art à la fois fruste, ordonné et téméraire qui caractérise les créations carolingiennes, notamment dans les terres de conquête et de christianisation récente. En France, Saint-Philbert-de-Grandlieu reflète parfaitement la situation de l'architecture carolingienne au cours du règne de Louis le Pieux. La première église avait trois nefs. Puis, on rasa le chœur pour en construire un beaucoup plus vaste et les absides du transept laissèrent la place à de vastes chapelles latérales. [...]
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