Nous souhaitons porter notre étude sur la réhabilitation des grands ensembles. En effet, habitant depuis trois ans sur Rennes et fréquentant le métro presque tous les jours, notre réflexion s'est posée sur la Dalle Kennedy. Celle-ci, située près de Villejean, au nord-ouest de Rennes, a subi des évolutions majeures sur un plan urbanistique. Notre questionnement est né de ces diverses évolutions.
Les Grands Ensembles, établis dans les années 60-70, furent rapidement le reflet de Cités pauvres appelées territoires de la relégation. Il s'agit d'un enclavement tellement prégnant que l'issue en paraissait difficile. Ces territoires sont le lieu d'une double logique : d'exclusion et d'inclusion. La concomitance des phénomènes d'immigration et de l'industrialisation a amené une population considérable dans les villes, à la moitié du XXe siècle.
Cependant, la mixité sociale a peu à peu laissé place au chômage de longue durée, à la délinquance et au problème juvénile. Dans un contexte de disparition du sentiment d'appartenance à une classe ouvrière et de l'intégration économique ardue des familles immigrées, ces territoires ont été disqualifiés socialement : entre-soi contraint, « immobilité » et insécurité sont des enjeux majeurs de la réhabilitation urbaine à reconsidérer. Ghettoïsation, sécession et tension sociale sont les fruits d'une politique active de réaménagement de ces pôles.
Le questionnement découlant de ceci fut : en quoi la réhabilitation urbaine de la dalle Kennedy a-t-elle constitué un désenclavement (socio-économique, urbain, etc.) ?
[...] Un lieu où on peut se poser, discuter, boire un thé, travailler avec son portable ou utiliser nos ordinateurs . Le réaménagement de la dalle amène du renouveau, mais pour l'instant, après 19 h ou 20h, il n'y a plus rien d'ouvert et la dalle est déserte. Nous, on reste ouvert toute la soirée. Au-delà du côté commercial, notre objectif, c'est aussi de participer à la vie du quartier. Alors, on tisse des liens avec toutes les structures : la Maison Verte, la maison de quartier . On exposera le travail d'étudiants en arts plastiques de la fac . [...]
[...] La réhabilitation propose un stationnement en surface de 414 places, en sous- sol de 357 places boxées et 100 places non-boxées et un stationnement privé de 54 places, soit toujours 1012 places, mais avec 1,03 places par logement. Les objectifs définis par Espacil ont donc été de : - Organiser la maîtrise d'ouvrage (groupement entre copropriétés et SA HLM) - Piloter les études de maîtrise d'œuvre engagées pour la réhabilitation du parking - Réaliser les travaux sur les 5 unités de stationnement définies en phase étude, en cohérence avec les aménagements de la ZAC et des autres maîtres d'ouvrage (Val, Champion, copropriétés, etc) - Redéfinir la nouvelle propriété pour assurer l'entretien futur (propriété SA HLM et AFU Kennedy) - Installer les structures juridiques et financières de la gestion du parking commercial. [...]
[...] Notre réflexion se terminera par une troisième partie qui mettra en valeur les conséquences et enjeux de la dalle Kennedy, actuellement. Contexte sociohistorique La zup Villejean - Malifeu En 1282, sont posées les premières pierres d'une maison alors dite villejeanaise, soit un paysage alors rural. Le 7 octobre 1959, est signé l'arrêté de création de la ZUP (Zone à Urbaniser en Priorité) de Villejean- Malifeu, appelée Villejean. L'urbaniste en sera Louis Arretche et l'architecte principal : Henri Madelain, en 1960. [...]
[...] Ceci implique une rénovation conjointe d'un ensemble de quartiers. Dans ce programme de rénovation, la mise en place de projets est un élément moteur. Il permet de souder la population, lui redonner une identité et l'inclure dans une agglomération. Ceci doit s'établir en divers temps : tout d'abord une réflexion prospective, puis une évolution des services communautaires et une concertation avec la population locale. Rénovation urbaine La dalle Kennedy, centre urbain du quartier de Villejean, a subi une complète restructuration. [...]
[...] Les Grands Ensembles, établis dans les années 60-70, furent rapidement le reflet de Cités pauvres appelées territoires de la relégation. Il s'agit d'un enclavement tellement prégnant que l'issue en paraissait difficile. Ces territoires sont le lieu d'une double logique : d'exclusion et d'inclusion. La concomitance des phénomènes d'immigration et de l'industrialisation a amené une population considérable dans les villes, à la moitié du XXème siècle. Cependant, la mixité sociale a peu à peu laissé place au chômage de longue durée, à la délinquance et au problème juvénile. [...]
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