Le terme vient de l'époque romaine. Une villa est un édifice construit à la campagne ou à la périphérie de la ville et conçu pour l'agrément et le repos de son propriétaire. Son origine est donc liée à la villégiature ainsi qu'à la nature. Au 19e siècle les bouleversements socio-économiques rendent la vie à la campagne accessible à la classe moyenne (...)
[...] On songe aux jardins à la française surtout lorsqu'on remarque la présence sur le plan d'un miroir d'eau reprenant la fonction des bassins du 18e siècle. Un système orthogonal oriente la maison et le bassin. Mallet-Stevens précise dans le texte de présentation de cette villa, une demeure 1934, qu'il a fallu d'importants mouvements de terre pour donner au parc un mouvement régulier. Ainsi l'architecte recherche la régularité et non l'accident. Le parc comporte des éléments triviaux tels un potager, un verger, un enclos pour poules . qui auraient pu en briser la belle unité. Il n'en est rien. [...]
[...] De plus le concepteur y utilise la couleur, le bleu, le jaune et le rouge qui exalte le vert des massifs. Le végétal (on hésite à parler de nature est à nouveau ici mis en scène par le biais de la géométrie. Le plaisir est avant tout intellectuel car on est loin de la sensualité et des surprises du jardin anglais par exemple. Finalement la liaison villa-jardin est extrêmement puissante ici d'être fédérée par la référence constante à la trame orthogonale, à la géométrie. [...]
[...] Ce Castel a été malheureusement détruit en 1969. L'entrée est placée en oblique, à l'angle d'une structure orthogonale. Cette oblique annonce le développement, vers l'arrière, de la partie principale des pièces de réception qui s'ordonnent suivant cette nouvelle direction. Deux trames orthogonales, décalées de 45 degré structurent donc le plan du Castel. Guimard utilise des courbes pour relier ces deux logiques. Le Castel est alors le lieu d'un mouvement d'une tension entre deux directions différentes qui s'opposent, se contredisent, s'ignorent ou collaborent pour créer les espaces d'habitation. [...]
[...] Chez Guimard c'est le monde qui ordonne la maison alors que chez Mallet- Stevens c'est la maison qui ordonne le monde * * * A travers ces quelques exemples on peut donc pointer des convergences et des différences dans la façon dont les deux architectes abordent la question de l'inscription du bâti dans son environnement. Il est néanmoins difficile de les opposer voire de les comparer puisqu'ils ne sont pas de la même époque. Mais on prend ainsi conscience sinon de la similarité des réponses du moins de la permanence des questions concernant la relation villa-environnement. Aujourd'hui encore pour Koolhas, Nouvel ou Lacaton et Vassal la villa avec son jardin reste un programme architectural propice à l'invention. [...]
[...] Le terme vient de l'époque romaine. Une villa est un édifice construit à la campagne ou à la périphérie de la ville et conçu pour l'agrément et le repos de son propriétaire. Son origine est donc liée à la villégiature ainsi qu'à la nature. Au 19e siècle les bouleversements socio-économiques rendent la vie à la campagne accessible à la classe moyenne. La villa perd ses connotations aristocratiques et devient une demeure bourgeoise. Le modèle de la villa est enrichi avec la pratique de l'éclectisme qui fournit des combinaisons de styles historiques inédites. [...]
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