Westwerk, abbaye de Jumièges, tradition romane, Sainte-Bathilde, Saint-Philibert, renaissance, régime de la commende, occupation de l'abbaye, famille Lepel-Cointet, architecture, ruine de France
Notre étude porte sur l'abbaye de Jumièges. L'abbaye de Jumièges a été fondée en 654 en Seine-Maritime. Elle est notamment connue de nos jours comme "plus belle ruine de France". Cette abbaye a connu une longue période d'activité malgré plusieurs crises et intermittences. Elle est active de 654 à 1790 avec pour apogée les années 670. L'abbaye a donc traversé plusieurs époques et de ce fait elle a connu de nombreuses modifications architecturales en rapport avec ces époques. Son style dominant reste le roman, art incontournable du Xe et XIIe siècles, mais qui prend origine bien plus tôt.
[...] Nous prendrons soin à ne pas aborder les bâtiments construits après la période romane. Sur le plan de l'abbaye, nous pouvons constater la présence de l'abbatiale Notre-Dame. Sur ce plan nous pouvons constater que le plan de l'abbatiale est conçu suivant la forme de la croix du christ. On retrouve à l'entrée la nef, suivi par le chœur des moines avant de retrouver l'autel. Des chapelles rayonnantes se trouvent également autour de l'autel, en effet le chœur a été reconstruit vers 1267 – 1278, les chapelles prennent pied au même moment. [...]
[...] En quoi l'abbaye de Jumièges est-elle ancrée dans la tradition romane ? Notre étude porte sur l'abbaye de Jumièges. L'abbaye de Jumièges a été fondée en 654 en Seine-Maritime. Elle est notamment connue de nos jours comme « plus belle ruine de France ». Cette abbaye a connu une longue période d'activité malgré plusieurs crises et intermittences. Elle est active de 654 à 1790 avec pour apogée les années 670. L'abbaye a donc traversé plusieurs époques et de ce fait elle a connu de nombreuses modifications architecturales en rapport avec ces époques. [...]
[...] L'objectif était d'amener de la lumière par la création de chapelles rayonnantes. Cela est rendu possible par une période de grande prospérité que l'on retrouve dans la grande activité du Scriptorium, en effet, environ la moitié des manuscrits dont dispose la bibliothèque de l'abbaye date de cette période. À partir de la fin du XVe siècle, l'abbaye tombe sous le régime de la commende, un ecclésiastique ou un laïc tient l'abbaye en percevant personnellement les revenus de celle-ci. Ce régime modifie l'organisation bénédictine, car elle prive la communauté de son chef traditionnel. [...]
[...] Avec le contrôle des Carolingiens, elle devient un lieu d'exil pour les ennemis de la dynastie, comme le duc Tasillon de Bavière et son fils. Leur tombe donne lieu à la légende des énervés de Jumièges. Saint Philibert à la tête de l'abbaye, est assidu à la prière, à l'abstinence, l'aumône, au jeûne, à l'hospitalité, mais encore la mortification corporelle, il nuance cependant ses pratiques par la règle de Saint-Benoît, les textes de Saint-Basile et Saint-Macaire, dans le but de garantir l'ordre et la paix au sein de son ordre. [...]
[...] Anecdote L'abbaye de Jumièges a servi de cadre entre autres, à l'aventure d'Arsène Lupin intitulée : La Comtesse de Cagliostro. L'oncle de Maurice Leblanc, Charles Brohy était propriétaire de l'actuel bureau de poste de Jumièges, en face de l'abbaye, où l'écrivain fit de nombreux séjours. Maurice Leblanc a écrit une série de « Contes essentiels » sous le pseudonyme de « L'Abbé de Jumièges » (1893-1894, Gil Blas). Conclusion L'abbaye de Jumièges se retrouve dans la tradition romane de par son histoire et son architecture. [...]
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