La démarche que nous proposons consiste à analyser l'émergence du projet de la tour Oxygène dans le cadre d'une régénération urbaine du quartier, par les interventions d'acteurs clés à des phasages précis.
Le concept de régénération urbaine retient différentes significations selon le niveau de développement du pays auquel appartient une ville. Dans les pays les plus développés il s'agit surtout de favoriser un “retour à la ville”, de revitaliser son centre, de relancer ses activités dans un contexte de sévère concurrence internationale. La régénération urbaine s'est d'abord formalisée aux Etats-Unis à partir des années 1960, lorsque la délocalisation des activités maritimes a conduit au délaissement définitif de vastes espaces, devenus friches portuaires. Ces vides urbains ont été surtout réaffectés, à l'initiative des municipalités, à des activités de centralité, comme à Boston, Baltimore, New Orleans. Une seconde étape à partir des années 1980, a consisté à reconvertir totalement des espaces délaissés, mais en y reconstruisant de véritables “morceaux de ville” multifonctionnels. Avec la troisième étape, en cours depuis les années 1990, la régénération urbaine s'applique à une grande diversité de territoires urbains, souvent encore largement habités, fonctionnellement hétérogènes, mais présentant tout un ensemble de dysfonctionnements.
[...] DECROIX, très certainement parce que le promoteur est intéressé à la location de bureaux sur la Tour Oxygène. Notons que pour l'investisseur, le projet ne comporte que très peu de risque au regard de ses autres projets et notamment celui du pôle de loisir de Confluence. Car le centre commercial dispose déjà d'un grand nombre de potentiels locataires et notamment Monoprix qui occuperait 2 niveaux, mais aussi sur le projet de la Tour ou bien qu'il n'y ait qu'un seul locataire à l'heure actuelle (la SCNF), ce dernier disposera de 17 étages sur les 28 prévus. [...]
[...] En effet, les tours sont le symbole de la réussite économique d'une ville1 et de son quartier central d'affaires. Elles révèlent une image positive de la ville, et mettent en avant le dynamisme économique du marché lyonnais. D. La seconde tour de Part dieu, un IGH d'initiative privée, difficile à se dessiner (Le parcours chaotique de Sogelym Steiner pour réaliser la tour oxygène) Le projet d'une seconde tour à la Part-Dieu remonte à 1987, et revenait régulièrement dans les discussions municipales. [...]
[...] En effet, ce système de centre enfermé sur lui-même n'est plus vraiment envié par les consommateurs. Des études ont montré que le temps moyen passé par une personne à la Part Dieu était d'une heure et dix minutes4. Les concepteurs veulent inverser la tendance et veulent des centres commerciaux plus attractifs. On voit alors nettement se dégager une nouvelle tendance : des zones commerciales plus aérées, plus conviviales où les visiteurs auraient envie de prendre du temps, alliant loisirs et commerces (cf. centre de loisirs et de commerces de Lyon Confluence). [...]
[...] La tour Oxygène, un produit d'investissement plutôt rentable et banal C. Un élément architectural symbolique dans le paysage lyonnais III. La rencontre entre une volonté politique et une initiative privée qui se lie dans la conduite du projet A. Un phasage de la maîtrise d'ouvrage B. Une construction sans difficultés majeures C. Bilan de l'opération urbaine Conclusion Annexes Introduction Un quartier voué aux activités tertiaires. Les terrains constituant actuellement le quartier de la Part- Dieu furent longtemps composés de champs et de terrains insalubres soumis aux inondations du Rhône. [...]
[...] On a pu voir aussi que ce projet avait été revu à la baisse, à cause de certaines oppositions. Néanmoins, on pourrait se demander pourquoi la partie hôtelière n'a pas été conservée en haut de la tour sachant que Lyon est une ville en manque d'hôtel haut de gamme, et supprimant par la même occasion, l'accession au public de la tour. L'accession au public aurait pu être un vecteur touristique et une opportunité pour les touristes et les habitants de pouvoir accéder à un édifice comme celui-ci offrant une vue sans doute admirable sur Lyon. [...]
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