Cet exposé porte sur la façade du Palais des Beaux Arts de Lille. Il se décompose en trois parties : une introduction, une analyse formelle, une conclusion. Par l'analyse formelle de la façade, l'exposé tente de montrer en quoi le Palais des Beaux Arts est un bâtiment éclectique, c'est-à-dire en quoi il fait partie de ce courant de la fin du XIXe siècle, mêlant les styles de différentes époques au service de l'architecture industrielle. On trouvera en annexe une bibliographie et des illustrations.
[...] Quant aux deux pavillons octogonaux servant pour les escaliers, leur composition ne diffère guère de celle du reste de la façade à ceci près que les grandes verrières sont remplacées pas des fenêtres de taille plus modeste et ne sont plus organisées comme des façades de temples grecs, les frontons ayant été supprimés par souci de commodité (fig. 5). Enfin le dernier niveau du Palais des Beaux-Arts est constitué d'une importante toiture à la française Les toitures des bâtiments sont à deux versants ou en bâtière. Quant aux pavillons octogonaux, ceux-là sont couvert d'une coupole surmontée d'un campanile. [...]
[...] et l'Hôtel des Postes. Cette volonté de création d'un nouvel espace urbain est accentuée par la percée de nouvelles voies de circulation, mais aussi la superficie de la place de la République ou même la taille monumentale des bâtiment en soi. La place de la République est devenue le lieu de pourvoir par excellence : l'exécutif, le culturel et la communication s'y trouvent réunis dans le but de montrer aux voyageurs ou aux Lillois eux-mêmes la grandeur et la splendeur de la capitale des Flandres françaises, alors en pleine expansion. [...]
[...] Perrault au Louvre. En effet on retrouve une alternance entre ouvertures, niches et frontons antiquisants mais dont les motifs rejoignent le baroque. Une balustrade court tout le long de la colonnade laissant ainsi un espace de libre pour former une sorte de terrasse, élément apparu au XVe siècle dans l'Italie renaissante et que l'on revoit par la suite dans les châteaux français comme Gaillon. Au même niveau que celui de la balustrade une série de cinq portes, correspondant aux cinq grandes verrières, donne sur l'intérieur du bâtiment. [...]
[...] Le soubassement de l'édifice est rythmé par une série de onze ouvertures en arc en plein cintre. Chaque ouverture a la clef de son arc décorée des armes de la ville entourées par des figures mythologiques ayant trait avec les arts (fig. 2). Le parement quant à lui est un parement de pierres en appareil régulier. Il est possible de voir un rappel des palais florentins du XVe siècle par Brunelleschi ou même Alberti où la régularité des formes est de mise. [...]
[...] La construction du Palais des Beaux-Arts dure de 1883 à 1892, date à laquelle il est achevé et inauguré. Voulu dans un souci de monumentalité, le Palais, lors de sa construction, se révèle être un véritable gouffre financier : il faut en effet rajouter aux francs, obtenus grâce à la tombola de 1881, un apport de francs en 1889. Le Palais est dans son aspect extérieur et dans la nature de ses matériaux un bâtiment typique de la fin du XIXe siècle : ordres et styles se mélangeant à de nouveaux matériaux comme le verre, le fer. [...]
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