Les années 50 sont marquées par la signature du plan Marshall qui est sensé participer à la reconstruction de l'Europe après la Seconde Guerre mondiale. Cela suppose donc que l'Etat n'a pas de grands financements pour remettre le pays sur pieds. Il décide donc de redéfinir la politique d'aménagement de Paris qui permettrait au privé d'engager des opérations de grandes envergures. Le but premier est de reloger les habitants des quartiers insalubres. Le plan d'urbanisme directeur de 1962 qui reprend les principaux objectifs du « Mouvement Moderne » rend possible une telle démarche.
[...] 1979 : les équipements prévus aux Olympiades et non encore réalisés ( une crèche, un centre de protection maternelle et infantile, un club de jeunes, une école maternelle) semblent définitivement abandonnés. Les parcelles délaissées sont aujourd'hui des espaces déserts en surplomb des voies ferrées. 1997 : la ville renonce à construire les équipements prévus les parcelles délaissées à l'OPAC pour lui de réaliser les aménagements nécessaires. L'OPAC réalise alors deux espaces verts, aujourd'hui en déshérence phases pour la construction des immeubles : Mexico, Athènes, Sapporo, Rome, Oslo. Olympie, Anvers, Squaw Valley. Grenoble, Londres, Tokyo. [...]
[...] TERA XIII emploie plusieurs agents d'entretien. Partie Le projet en cours 2 GPRU : de l'initiative à la réalisation Si dans les années 70, les tours de la dalle offraient un rêve de modernité alors que ces espaces laissés hier aux promoteurs posent aujourd'hui des problèmes d'entretien. Grâce à la politique de Bertrand Delanoë, la dalle bénéficiera de grandes opérations de rénovation de la ville. En mars 2002, un Grand Projet de renouvellement urbain (GPRU) a été lancé sur Paris en vue d'améliorer la vie des quartiers. [...]
[...] Mais la venue des Asiatiques modifie la morphologie commerciale de la dalle. Les petites boutiques disparaissent et sont remplacées par des restaurants asiatiques des commerces destinés uniquement à la population asiatique s'implantent. Le commerce asiatique s'est développé non seulement parce qu'il y a une concentration de la population d'Asie, mais aussi parce que c'est une forme de commerces nouvelle pour la région parisienne. Le système asiatique a un fonctionnement atypique qui lui permet de s'épanouir. Prenons l'exemple des Tang frères : c'était une petite boutique au départ, mais il s'est agrandi rapidement, car la demande était importante. [...]
[...] les gobelins Les niveaux supérieurs sont réservés aux circulations et aux parkings de voitures. parkings Enfin, le dernier niveau, qui est en plein air, est destiné aux piétons et notamment aux habitants. Ils peuvent ainsi se déplacer vers les différentes activités et services proposés sur la dalle. Importance de la fluidité, mais aussi de l'efficacité. Cette conception de séparation de flux a été créée pour limiter les dangers liés à la voiture qui se développait de plus en plus à cette époque. [...]
[...] Tout est lié à la qualité de vie due à la séparation d'avec l'automobile. ( on peut très bien comparer les Olympiades avec les autres dalles parisiennes : esthétisme similaire. Artificialisation. La dalle supprime tout lien avec la nature par son technicisme : elle veut réduire les inconvénients du climat pour favoriser les commerces, les flux. Artificialisation de notre milieu de vie qui angoisse par son caractère de plus en plus radical, car on sépare l'homme du vivant (sauf animaux familiers et nature maîtrisée avec les coulées vertes, parcs). [...]
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