Partie occidentale de l'Atlas saharien, les monts des ksour s'étendent de la frontière algéro-marocaine jusqu'au Djebel Amour. Ce nom leur vient de la quarantaine de hameau collectif fortifié qu'on y rencontre. Cet habitat est connu localement sous le nom de "Ighrem" qu'on traduit en arabe par le terme Ksar (singulier de Ksour) qui signifie : Palais.
Les premiers ksour datent des IIe et Ier siècles avant J.C. Ils constituaient l'extension progressive jusqu'à l'Atlas saharien de la politique de sédentarisation des nomades berbères, menée dans le Nord du Maghreb depuis l'époque de Massinissa, le premier roi de la Numidie unifiée.
A cette époque, les Berbères Gétules menaient alors, soit la vie de pasteurs nomades dans les hautes plaines, le piémont saharien et les dépressions atlassiques, soit la vie d'agriculteurs sédentaires dans quelques sites de l'Atlas privilégiés par leurs ressources en eau et par la fertilité des terres noires.
[...] Le bois étant une denrée rare, les ouvriers travaillent sans échafaudage. Ils posent leur enduit au fur et à mesure que monte l'édifice. Les murailles sont dépourvues de décor pour qu'un attaquant ne puisse y prendre prise. Le problème fondamental est celui de la taille de la faible portée des poutres en tronc de palmier ou de genévrier, qui varie entre 1m65 et 1m95 et n'excède guère deux mètres. Pour pallier la difficulté et augmenter la largeur des rues couvertes et la dimension des pièces, deux artifices sont conjugués : les piliers et les corbeaux (supports en saillie. [...]
[...] Certes, il existe encore des Ksour occupés mais c'est parce que leurs occupants ne disposent pas de terrain et de moyens financiers pour réaliser de nouvelles constructions en dehors de l'enceinte. Il est malheureux que la survie des Ksour, une entité essentielle de l'identité nationale, soit liée à la pauvreté et à l'exclusion d'un ensemble de citoyens. Et il est plus malheureux encore de dire que tant qu'il y a des Ksouriens qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, les Ksour subsisteront. [...]
[...] Les premiers ksour datent des IIes et Ier siècle av. J.-C. Ils constituaient l'extension progressive jusqu'à l'Atlas saharien de la politique de sédentarisation des nomades berbères, menée dans le nord du Maghreb depuis l'époque de Massinissa, le premier roi de la Numidie unifiée. A cette époque, les Berbères Gétules menaient alors, soit la vie de pasteurs nomades dans les hautes plaines, le piémont saharien et les dépressions atlassiques, soit la vie d'agriculteurs sédentaires dans quelques sites de l'Atlas privilégiés par leurs ressources en eau et par la fertilité des terres noires. [...]
[...] Dans l'axe principal du Ksar, qui relie les placettes de la djemâa, la mosquée et les différents droub, un jeu de lumière claire/obscure oriente l'usager non averti. Les ruelles menant vers les droub constituent des passages obscurs plus importants et renvoient ainsi l'étranger vers l'axe principal. Rares sont les habitations qui ont un accès direct sur cet axe. La Djemâa prend une connotation masculine avec les associations qu'on lui connaît : lumière, public et culture, par opposition aux droub et aux rues azika que l'on connote par obscurité/privé et nature. [...]
[...] Elles fonctionnent comme des microclimats, indispensables à l'installation humaine. Pour la maîtrise et la gestion de l'eau, le système de captation hydraulique le plus adapté aux conditions extrêmement arides de cette partie du Sahara est celui des foggoras (mot d'origine arabe signifiant creuser). Ces faggoras horaires sont exploitées sous le régime horaire et correspondent aux plus courtes faggoras de l'oasis. Puisque leur tracé est court et que leur jaillissement a lieu directement sous l'agglomération, la population a ainsi aménagé d'anciennes sources naturelles. [...]
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