Les constructions à l'époque moderne, c'est-à-dire à la fin du XVIe siècle – début XVIIe siècle, associent les trois matériaux traditionnels que sont le bois, la terre et la pierre. Après avoir défini ces matériaux et leurs usages, nous étudierons pour chacun leurs assemblages.Le bois :
"Matériau naturel traditionnel, le bois possède une excellente rigidité, une bonne résistance aux agents chimiques, des qualités d'isolant thermique et a la capacité d'absorber les efforts brusques. Ses usages sont multiples : il fournit de l'énergie, sert à la construction, à l'ébénisterie, à la tonnellerie, à l'emballage, et à la fabrication du papier et du carton. Une fois débité, le bois doit être traité pour améliorer sa protection et sa conservation." (Le petit Larousse illustré)
[...] Une variante est la tuile flamande qui est beaucoup moins bombée. - les tuiles plates, plus connues sous le nom de "tuiles de Bourgogne", remontent au IXe siècle. Ce sont des éléments rectangulaires, légèrement galbés, qu'on classe en "tuiles grand moule" et "tuiles petit moule" selon leurs dimensions. Ces tuiles sont généralement munies, en dessous, d'un talon ou crochet qui permet de les fixer au lattis (c'est-à- dire l'ensemble de lattes parallèles reliées au chevronnage d'un toit). - les tuiles à emboîtement (ou tuiles mécaniques), inventées vers 1850, sont rectangulaires avec des nervures et des cannelures permettant de les emboîter les unes dans les autres. [...]
[...] Les murs en "tapy" sont relativement épais et résultent de terre vigoureusement damée avec ou sans apport d'un liant. La terre est généralement prise sur place et toutes les terres conviennent dès lors que les moins adaptées sont enrichies d'un liant. La protection par un enduit est nécessaire sur les murs en "tapy" car ils sont vulnérables aux eaux et notamment aux eaux de pluies. La tuile : La tuile est un matériau de terre cuite utilisé comme matériau de couverture depuis des temps très anciens (on la rencontre bien avant la période gréco-romaine). [...]
[...] Il en existe plusieurs sortes : - la pierre artificielle : béton à base de ciment blanc, - la pierre à bâtir : pierre dure utilisée en maçonnerie, - la pierre à chaux : fournit de la chaux par cuisson, - la pierre à huile : on y affûte les outils, - la pierre marbrière : de dureté équivalente au marbre, - la pierre pelliculaire ou de placage : pierre en plaque fixée sur les façades, - la pierre à plâtre : équivalent du gypse, - la pierre ponce : pierre volcanique, - la pierre prétaillée : de taille standard, - la pierre reconstituée : constituée de poudre et de ciment blanc, - la pierre séchée : sans liaison par du mortier. Les pierres mises en œuvre sont celles qui sont disponibles à proximité de la construction ou peuvent aussi provenir d'une carrière voisine. Moins fréquemment, les pierres proviennent de constructions antérieures dont les matériaux sont réemployés. Les techniques d'assemblages La pierre sert, dans son assemblage, à l'édification des murs. Le mur est un édifice de maçonnerie en plan vertical, généralement en pierre. [...]
[...] Les matériaux traditionnels et leur assemblage : bois, terre, pierre Introduction Les constructions à l'époque moderne, c'est-à-dire à la fin du XVIe siècle début XVIIe siècle, associent les trois matériaux traditionnels que sont le bois, la terre et la pierre. Après avoir défini ces matériaux et leurs usages, nous étudierons pour chacun leurs assemblages. Le bois Le matériau Le bois : "Matériau naturel traditionnel, le bois possède une excellente rigidité, une bonne résistance aux agents chimiques, des qualités d'isolant thermique et a la capacité d'absorber les efforts brusques. [...]
[...] En langage courant, la terre désigne plutôt ce qui n'est ni de la roche ni du sable. Il en existe plusieurs sortes : - la terre battue : terre compactée pour pilonnage, - la terre crue : qualifie la terre utilisée comme matériau de construction soit sous forme de bloc ou de briquette moulée, - la terre cuite : argile chargée de sable, cuite au four, - la terre d'ombre (ou d'Ombrie) : utilisée comme pigment de coloration (brun), - la terre à pisé : terre limoneuse qui contient de l'argile, - la terre sauvage ou folle : terre végétale rougeâtre, - la terre de Sienne : utilisée comme pigment coloré ocré, - la terre verte : utilisée comme colorant vert dans les ciments et en peinture pour fixer des colorants basiques. [...]
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