Depuis ces dernières décennies, nous assistons à un véritable tournant dans la manière de penser et d'aménager la ville, grâce aux points de vue de grands architectes tels que Rem KOOLHAAS, Jean NOUVEL ou Christian de PORTZAMPARC. Les projets urbains ne se calquent plus sur les schémas de la ville antique ou sur celle des modernistes. Aujourd'hui, la ville est raisonnée et hiérarchisée différemment. Une des ambitions principales est de développer des quartiers et de les doter de diverses qualités, de ne plus les distinguer par catégories mais d'intégrer plusieurs usages, plusieurs types d'architectures, plusieurs modes de vie à la fois. En somme, de créer de la mixité urbaine.
Mon présent travail découle de questions qui m'ont interpellée lorsque j'ai travaillé sur l'étude de cas du séminaire SDDE. Cette étude portait sur la ZAC du Bon Lait située dans le 7ème arrondissement de Lyon (Gerland). Ce projet urbain qui a pour dessein de redensifier et de requalifier un quartier respecte les intentions architecturales de notre époque. La réalisation du projet ne débute que depuis quelques mois : seul le découpage de cette parcelle de 8 hectares par des voies internes la délimite mais très peu de bâtiments ont été achevés par rapport à la tâche qu'il reste à accomplir. Cependant, l'implantation de ces bâtiments et les fonctions qu'ils abritent laissent percevoir une idée de ce quartier futur.
[...] abréviation latine pour habeas corpus ad subjiciendum, que tu aies ton corps pour le présenter [devant le juge] acte garantissant la liberté individuelle des citoyens anglo-saxons, en limitant les arrestations et les détentions arbitraires. [...]
[...] Etat actuel du jardin : végétation future plus luxuriante Ensuite, le programme lié à chacun permet une disposition spatiale adéquate pour préserver l'intimité de chaque appartement. En ce qui concerne les bureaux, nous pouvons remarquer que la proportion de vitrage est plus forte côté rue que côté jardin. La zone d'activité nécessitant le plus de lumière naturelle est tournée sur l'extérieur tandis que les bureaux de seconde importance, les parties archives, stockages et autres espaces servants sont, nous le supposons, orientés côté jardin. [...]
[...] Mais à cause d'une telle proximité, n'y aurait-il pas une confusion entre public et privé ? L'un ne déborderait-il pas sur l'autre ? Certes, ces deux sphères sont scindées par un vide, un jardin intérieur prochainement arboré. Mais en attendant que la végétation se densifie et que les arbres croissent, comment peut-on empêcher les vis-à-vis, véritables entraves à l'intimité ? Aménagement futur de la ZAC Bon Lait Mixité de fonctions C'est en se rendant dans ce jardin intérieur que des indices se révèlent, exhibant des principes et des détails architecturaux répondant à cette dualité mixité/intimité. [...]
[...] On vit naturellement, sans chercher à s'enfermer chez soi. Même le soir, on laisse les rideaux ouverts. En fait, il y a pas mal d'avantages à vivre à côté de bureaux. A 18h00, les employés sont partis. Donc on n'a plus de voisin en face de chez nous. Pers. B : Avant, je baissai les stores dès que je rentrai du travail pour me sentir tranquille chez moi. Mais quand j'ai remarqué que les bureaux s'éteignaient en fin de soirée, j'ai moins fait attention par la suite. Pers. [...]
[...] A : Non, pas tant que ça. La seule différence c'est qu'on profite davantage du balcon pour manger ou se reposer sur la chaise longue quand les beaux jours arrivent. Pour la même raison que ce que je vous ai dit avant, c'est parce que les employés ne sont pas là. Pers. B : Je laisse les fenêtres ouvertes plus longtemps, c'est tout. A part ça, non. Pers. C : Non. En semaine comme en week-end, il y a pas mal d'avantages, contrairement à ce qu'on pourrait croire. [...]
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