L'accroissement de l'élévation des immeubles est depuis toujours étroitement tributaire des avancées technique en matière d'ossature. La plupart des constructions plus anciennes ne pouvaient dépasser trois ou quatre étages, en raison des contraintes imposées notamment par le poids de la maçonnerie et l'absence de systèmes tels que les ascenseurs. Cependant, l'introduction et la diffusion rapide de l'électricité, des ascenseurs ainsi que du fer et de l'acier utilisés comme matériaux de construction, furent à l'origine d'une révolution architecturale majeure, la naissance du gratte-ciel.
Jusqu'au XIXème siècle, les bâtiments de plus de six étages étaient rares. Il était inconcevable de monter quotidiennement autant d'étages en escalier. En outre, la pression de l'eau courante n'était pas suffisante pour s'élever à plus de 15m. Le développement de l'acier, du béton armé, des pompes à eau et l'apparition de l'ascenseur ont par la suite rendu possible la construction de bâtiments bien plus hauts, pouvant dépasser les 300 mètres.
Les gratte-ciel sont apparus pour la première fois dans les régions de New York et de Chicago vers la fin du XIXèm siècle. Le grand incendie de Chicago, qui détruisit une grande partie du centre ville, a permis l'essor de cette nouvelle approche architecturale permettant de faire face au prix élevé du terrain. A ce moment les gratte-ciel étaient uniquement fonctionnels, l'aspect extérieur passant au second plan.
[...] Les matériaux du bâtiment sont également choisis en fonction de leur résistance au feu et à la chaleur (cf. III. la règle communément admise est une résistance de 2h à 400°C. De manière générale les éléments porteurs doivent être incombustibles et les éléments non porteurs doivent pouvoir résister à leur propre poids. Les matériaux utilisés pour les façades sont choisis de sorte a empêcher la monté des flammes aux étages supérieurs (cf. III) .). L'acier est aussi utilisé contre l'incendie (cf. [...]
[...] Le quartier de Manhattan, est sur un sol entièrement rocheux, ce qui a permis de réaliser des constructions de cette hauteur, avec une telle concentration à cet endroit, tous les sols ne permettent pas de supporter aussi bien les gratte-ciel et d'assurer une sécurité parasismique. Si le bon sol n'est pas présent à la surface ou prés de celle-ci, il faut chercher à atteindre ces couches plus solides. Les fondations sont souvent profondes et peuvent atteindre 100 m de profondeur. [...]
[...] Le World Financial Center sera situé à proximité de l'actuel building Jin Mao, 421m. Le cercle creusé en haut du building n'a pas qu'un seul but esthétique, il permettra également une diminution des efforts causés sur la structure par le vent Le Burj Dubaï (Dubaï) Cette tour, dont la construction a débutée en janvier 2005 à Dubaï aux Emirats arabes unis, devrait devenir sans conteste le Gratte-ciel le plus haut du monde en 2008 avec une hauteur de 705 mètres (certaines sources disent 800 mètres, la hauteur officielle n'a pas été communiquée) et détrônant alors la toute jeune Freedom Tower de New York. [...]
[...] Mais la demande pour ce type de bâtiments va fléchir, notamment en Asie, où ces immeubles répondent souvent à une illustration de réussite économique. Comme pour les voitures qu'on ne peut plus assurer sans anti-vol homologué, certains bâtiments pourraient ne plus être assurables si de strictes normes de sécurité ne sont pas respectées. Les Anglo-saxons ont déjà engagé une réflexion et un rapport est en cours d'élaboration par des équipes d'ingénieurs après l'effondrement des tours de New York, dont les poutrelles en acier n'ont pas résisté à la chaleur dégagée par le feu des hydrocarbures. [...]
[...] Il est créatif, son métier est de concevoir (par le dessin de plans) et de faire construire des bâtiments. De manière plus globale, l'architecte travaille l'espace, et crée des espaces; Il travaille et crée des surfaces (façades, sols, zones . ) tout comme le peintre, des volumes (espaces de liaison et de reconnaissance) tout comme le sculpteur. Ce qui lui impose plus de contraintes que dans les deux activités précitées. Il doit penser l'édifice et son environnement en y intégrant des fonctions prédéfinies (programmation), en veillant à entrer dans un budget pré-défini, en respectant les législations locales en terme de sécurité, de juridiction, de structures et de mise en œuvre de la construction et en s'adaptant au terrain généralement choisi par le commanditaire. [...]
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