Bliesbruck, agglomération secondaire, fouilles, valorisation du patrimoine, objets gallo-romains
L'agglomération secondaire de Bliesbruck s'intègre à l'est de la civitas des Médiomatriques sur la frontière actuelle franco-allemande. Le site se trouve entre deux villages français et allemand, respectivement, Bliesbruck, en Moselle et Reinheim dans le land Sarre. C'est aux 18e et 19e que des découvertes fortuites sont faites aux alentour de Bliesbruck, prés de la villa au nord vers Reinheim (une tombe princière de La Tène ancienne est attestée dans le même secteur), mais ce n'est réellement qu'en 1971 que débute l'histoire des fouilles de Bliesbruck. En effet Jean Schaub trouve fortuitement des objets gallo-romains dans de la terre destinée à l'aménagement d'une construction, et il se rend compte par la suite que l'exploitation d'une gravière détruit des vestiges gallo-romains à l'emplacement de Bliesbruck. Des fouilles de sauvetage sont effectuées par Marguerite Pax et son équipe du Musée de Sarreguemines puis Jean Schaub, l'inventeur du site, rejoint la fouille. L'arrêt des destructions est permis grâce au rachat privé des parcelles bordant la sablière par Jean Schaub. En 1979 la fouille est intégrée dans la programmation nationale et les campagnes estivales de grandes ampleurs commencent. Il fait ensuite acheter par le Conseil général de Moselle une partie du site en 1985 et ce même Conseil général vote la mise en valeur du site. Une collaboration entre Sarrois et Mosellans se met en place pour la valorisation du patrimoine.
[...] Dans la partie septentrionale ( parcelle 2 à il agit de construction mitoyenne ou accolées couvertes de tuiles rectangulaire. -Evolution du quartier ouest : A partir du 1 er siècle le quartier ouest subit des modifications importantes marqué par introduction de la pierre dans la construction lié avec du mortier de chaux. Un peu après est construit un complexe constitué de quatre bâtiments mitoyens à portique (parcelle 3 à 6). en suis edification dans des plans similaires de construction dans les parcelle 2 et Il semblerait que les construction correspondent à la phase 2a et qu' ils ont été édifié au début du II eme siècle . [...]
[...] La cour ne peut pas être non plus identifiée comme une palestre ou comme des jardins avec certitude mais elle reste tout de même ouverte au baigneur qui peut s'y activer ou s'y reposer avant de rejoindre la zone balnéaire. La phase 3 correspond aux dernières transformations au cours de la seconde moitié du IIIème siècle. Elle représente l'emprise la plus grande du complexe et les bâtiments ne seront pas remaniés après cela. La modification majeure s'observe dans la cour qui se ferme au baigneur et qui devient une cour de service. [...]
[...] Plusieurs types de fours et de foyers ont été retrouvés dans le s bâtiments 5,6,7 du quartier ouest et dans les bâtiments 3457 et 8 du quartier est ainsi que dans les boutiques des theremes Le nombre important des fours dans chaque ensemble exclut usage uniquement domestique ( parfois jusqu' a 4 ou Les meules trouvés dans les depotoirs des parcelles et 7 du quartier ouest attestent une production alimentaire également Enfin la productin de céramique est associé a trois fours de potier, en ce qui concerne la poterie gallo-belge cependant aucune autre production céramique est attesté à exception peut être des figurines . La typologie des produits artisanaux avec ceux des ateleris mosellans est attester et un bon nombre aurait pu être fabriqué sur place . [...]
[...] Bliesbruck L'agglomération secondaire de Bliesbruck s'intègre à l'est de la civitas des Médiomatriques sur la frontière actuelle franco-allemande. Le site se trouve entre deux villages français et allemand, respectivement, Bliesbruck, en Moselle et Reinheim dans le land Sarre. C'est aux 18e et 19e que des découvertes fortuites sont faites aux alentour de Bliesbruck, prés de la villa au nord vers Reinheim (une tombe princière de La Tène ancienne est attestée dans le même secteur), mais ce n'est réellement qu'en 1971 que débute l'histoire des fouilles de Bliesbruck. [...]
[...] Ce complexe s'inscrit dans un ensemble plus vaste qui pourrait être le noyau, le centre de vie de l'agglomération de Bliesbruck. Cet ensemble, à travers le mobilier retrouvé et les empierrements l'organisant se met directement en relation avec les quartiers artisanaux. Dans le dernier quart du IIIème siècle, cet essor est brutalement interrompu par des invasions qui bouleversent la vie de l'agglomération. Après une période d'abandon, la vie reprend à Bliesbruck pour un peu plus d'un siècle sans toutefois retrouver son emprise passée. [...]
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