Delphes: le trésor de Siphnos

Thèmes abordés

Trésor de Siphnos, Delphes, chapelles votives, offrandes, Grèce antique

Résumé du document

L'étude va ici porter sur le trésor de Siphnos. Les trésors sont en général des édifices offerts par les cités à l'occasion d'événements importants, et servant de chapelles votives en présentant des offrandes ou en glorifant un exploit.
Le trésor est tourné vers l'ouest, ce qui signife que si l'on suppose que l'on rentre par l'entrée, à gauche de la voie sacrée, on ne distinguerait que les faces Est et Nord.
Quelques éléments du trésor, tels que le soubassement et la terrasse, semblent avoir été visibles avant le début des fouilles. Le terrain étant pentu, il a fallu que le soubassement soit plus haut sur un côté afn d'égaliser le trésor. Le trésor reprend les modèles des temples antiques grecs. Il est considéré comme un édifce in antis, ce qui signife qu'il y a au centre une cella, la salle principale, qui est encadrée de quatre murs et précédée d'un pronaos, un vestibule ouvert. A l'entrée, deux caryatides (ce sont des jeunes femmes richement vêtues remplaçant les colonnes) sont surmontées de chapiteaux et soutiennent l'architrave de la façade.

Extraits

[...] Le personnage sur le char peut être Thémis, qui se dirige vers le groupe de géant. Le char de Zeus est au milieu de la frise, et est attaqués par deux géants. Héra est la seule divinité tournée vers la gauche, elle transperce le géant devant elle. Pour fnir on voit Athéna combattant deux autres géants, accompagné probablement d'Arès et d'Hermès. CONCLUSION : Le trésor des Siphnos est considéré comme l'un des plus beau écrin et témoignage de la sculpture monumentale archaïque et de l'architecture ionique. [...]

[...] La frise se déroule de gauche à droite. La frise est symétrique et régulière, et applique le principe de dexteralité qui impose que les vainqueurs du combats soit dirigés vers la droite. Deux déesses et un dieu avec barbe se trouve à gauche. Il s'agirait peut être d'Héphaïstos, qui se prépare à chauffer des projectiles qu'il jettera à ses ennemis. Les déesses quant à elles serait peut-être Hestia, flle de Chronos. On voit deux géants faisant face aux trio de dieux. [...]

[...] Il est considéré comme un édifce in antis, ce qui signife qu'il y a au centre une cella, la salle principale, qui est encadrée de quatre mûrs et précédée d'un pronaos, un vestibule ouvert. A l'entrée, deux caryatides ( ce sont des jeunes femmes femmes richement vêtues remplaçant les colonnes ) sont surmontées de chapiteaux et soutiennent l'architrave de la façade. Au niveau des dimensions, le trésor mesure environ 6x 8 m. et est d'une hauteur de m. On pense que le toit était en bois et constitué d'une charpente avec des tuiles. Le plafond de la cella était recouvert de planches, ou d'une de série de caissons en bois. [...]

[...] Le piédestal sur lesquels elles sont posés sont ornés de rais-de-coeur. Le kalathos qu'elles portent sur leurs têtes est aussi décoré de bas-reliefs. Les caryatides seules mesurent 316cm. Chaque frise mesure en moyenne neuf mètres de long sur six mètres de large. Il y a aussi quelques éléments de bronze pour les roues de chars, les bijoux portées par le déesses, qui ont été rajoutés aux frises. La frise évoque deux thèmes bien distincts, d'une part l'assemblée des Dieux olympiens, et de l'autre une scène de les combats devant Troie. [...]

[...] Il s'agirait peut-être de la scène de l'enlèvement des flles de Leukippos, prince de Mésénie, par les frères Castor et Pollux. La frise Ouest : Ces frise est en accord avec l'architecture de la façade, car divisée aussi en trois parties. La façade contient trois parties divisée par les deux caryatides qui soutiennent l'architrave. La scène à peut être été choisie spécialement pour sa division naturelle en trois parties. A l'extrémité gauche se trouve Hermès devant quatre chevaux ailés d'Athéna. Athéna, également ailée monte sur un char. [...]