Parallèlement à la première Guerre Mondiale, la guerre de 1939-1945 a provoqué son lot de destructions auxquelles il est nécessaire de remédier. La Chapelle Notre-Dame du Haut de Ronchamp, construite entre 1953 et 1955 est donc un témoin de cette période de reconstruction, mais aussi d'une approche moderne de l'architecture religieuse.
Suite à une présentation générale de l'époque, de l'architecte et du site, nous étudierons l'œuvre ainsi que sa portée afin de déterminer son originalité et sa place dans l'architecture sacrée du XXe siècle.
[...] Très souvent, on assimile à l'édifice des influences en rapport étroit avec les éléments modernes de l'époque tels que le bateau, l'avion, etc L'interprétation de l'édifice La chapelle Notre-Dame du Haut de Ronchamp est un édifice complexe à interpréter. Sa forme d'ensemble, déconcertante, la classe parmi les édifices modernes. La chapelle peut être qualifiée d'architecture organique de par l'omniprésence de la courbe et l'interpénétration de tous les éléments (sols, murs, plafonds, intérieur et extérieur). De plus, Le Corbusier s'est toujours défendu d'être un architecte fonctionnaliste. [...]
[...] En revanche, il fut faire preuve d'imagination pour répondre aux problèmes d'acheminement des matériaux, puisque le site, situé au sommet d'une colline, est uniquement accessible par un chemin sinueux. La Chapelle Notre Dame du Haut de Ronchamp fut inaugurée le 25 Juin 1955. Après avoir présenté le contexte général de la construction de l'édifice attachons nous désormais à sa description et à son étude. II) Analyse de l'édifice 1. Description extérieure : un édifice en accord avec le paysage Le site se situe sur une colline, environnée par un paysage que Le Corbusier a admiré. [...]
[...] Le Corbusier a décrit le paysage : Dans la tête, l'idée naît, vague, divague, se cherche. Sur la colline, j'avais soigneusement dessiné les quatre horizons, à l'est, les ballons d'Alsace, au sud, un vallon, à l'ouest, la plaine du Saône, au nord, un vallon et un village. Ces dessins sont égarés ou perdus, ce sont eux qui déclenchèrent architecturalement la riposte acoustique acoustique visuelle au domaine des formes. On cherche souvent des interprétations pour expliquer la forme générale plutôt déconcertante de la chapelle. [...]
[...] De plus, ces blocs de verre, sont colorés, ce qui va permettre des jeux de couleurs. La lumière pénètre verticalement derrière l'autel, horizontalement par le mur sud, zénithalement par les trois chapelles secondaires : on peut donc en déduire qu'elle est la base de la décoration. De plus, elle définit l'orientation, à savoir l'axe de l'autel. Tout est mis en valeur pour attirer l'attention du fidèle dans cette direction. Notons également que le chœur intérieur correspond au chœur extérieur. Une notion à prendre en compte également est l'idée d'acoustique. [...]
[...] Le Corbusier était fasciné par l'architecture mozabite. On peut les assimiler de par la rugosité du crépi, la blancheur du matériau, l'épaisseur des murs. Ca n'est pas la première fois que l'architecte utilise des formes étonnantes. En effet, elles puisent leurs racines dans la morphologie du pavillon de 1937. Son emplacement en haut d'une colline, qui incite le spectateur à en faire le tour, n'est pas sans rappeler les temples grecs. En effet, tout comme ces derniers, la chapelle est lieu de culte et son approche en spirale s'inspire très probablement des rites exécutés au Parthénon, sur l'Acropole pendant les Panathénées. [...]
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