Le terme « compagnonnage » n'apparaît dans la langue française que vers 1719, pour désigner le temps du stage professionnel qu'un compagnon devait faire chez un maître. Le mot « compagnon », issu du latin populaire « companio » (« qui mange son pain avec », « copain »), est quant à lui attesté dès 1080.
Selon la légende, les fondateurs du compagnonnage sont au nombre de trois et se seraient rencontrés à Jérusalem durant la construction du temple de Salomon. Il s'agit de Salomon lui-même, du père Soubise, charpentier, et de Maître Jacques, tailleur de pierre. La légende veut également que la fin de l'ordre des templiers, bâtisseurs féconds, ait un lien avec l'origine des compagnons, désireux de transmettre ce savoir-faire. A son retour en France, Maître Jacques aurait été assassiné. Certains écrits accusent le père Soubise avec qui il se serait querellé durant la construction du temple mais d'autres l'innocentent. D'autres légendes identifient également Maître Jacques à Jacques de Molay, dernier maître de l'ordre du Temple.
La création du compagnonnage demeure floue et mystérieuse, de quoi entretenir nombre de légendes à son égard.
[...] Les métiers dans lesquels les compagnons s'exercent le plus sont ceux soit dans le bâtiment (charpentiers, maçons, couvreurs . les métiers de bouche (pâtissiers, boulangers), les métiers de l'industrie (chaudronniers, mécaniciens, serruriers . et les jeunes ouvriers continuent à se perfectionner au travers un tour de France qui tend à s'étendre de plus en plus hors de l'hexagone car de nouvelles étapes apparaissent. Le tour de France passe donc alors par la Belgique (Bruxelles), l'Allemagne, l'Ecosse mais aussi au Canada (Montréal) et même à la Réunion. [...]
[...] De nos jours le compagnonnage continue d'attirer des jeunes recrues en conciliant traditions et modernité et en recherchant l'excellence. Il s'ouvre à une dimension européenne. Plusieurs musées, dont celui de Tours, lui sont dédiés. De nombreuses associations compagnonniques sont toujours présentent en France dans plusieurs départements, preuve que ce mouvement à su traverser les âges. Carte de France des Compagnons Différents métiers du compagnonnage Etant donné que les compagnons sont de vrais travailleurs, les métiers pratiqués par les compagnons sont des métiers ardus. Ils apprennent un savoir-faire et en même temps un savoir-vivre, grâce aux métiers manuels. [...]
[...] Les compagnons des métiers du bâtiment Conserve les principes des compagnons Principes centrés sur les métiers du bâtiment L'Union compagnonnique des devoirs unis Elle incarne la première tentative aboutie de rassemblement, en un même mouvement, des sociétés de Compagnons et des Devoirs. Elle a voulu inscrire sa philosophie d'unité dans son appellation. Conclusion Le compagnonnage est une corporation qui a traversé les âges allant jusqu'à s'adapter aux mœurs actuelles. Tantôt secte secrète, tantôt association d'élite nationale, son rôle au sein de la société est irrévocable. [...]
[...] La maison des compagnons qui accueille chaque année des itinérants (futurs compagnons) n'est pas conçue comme un simple hôtel. Elle est pensée dans son organisation et son architecture afin d'assurer la cohésion du groupe. Elle est vécue par les compagnons comme leurs propres maisons. Elle matérialise dans le même temps l'idée même du compagnonnage pour le grand public, une solidarité et une transmission des techniques par les maîtres à leurs disciples. Les maisons donnent à voir une image valorisée du compagnonnage puisqu'elle montre par leurs architectures, une vitrine parfaite pour la valorisation de cette corporation. [...]
[...] Sur chacune des pierres qu'ils taillaient ils gravaient tantôt une étoile à 5 branches, tantôt une feuille de chêne, une patte d'oie. Grâce à ses symboles inscrivent sur les œuvres, les clients peuvent ainsi confirmer la qualité propre des compagnons et ainsi leurs permettent de percevoir leur salaire. Il s'agit d'une signature en quelque sorte . Les différents mouvements du compagnonnage A la suite de son déclin, trois mouvements compagnonniques subsistent : les compagnons du devoir, les compagnons des métiers du bâtiment, les compagnons des devoirs unis. [...]
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