Avant d'employer le système des hypocaustes, les espaces domestiques étaient chauffés au moyen de braseros ou de foyers ouverts (cheminées), produisant fumées et gaz toxiques. Le foyer était généralement disposé dans l'atrium.
Régulièrement entretenu, il assurait le chauffage des salles et pouvait servir d'espace de cuisson. Les premiers établissements balnéaires étaient également chauffés par des braseros.
L'hypocauste qui se développe en Gaule au Ier siècle ap. J.-C., fut la technique de chauffage romaine la plus usitée. L'hypocauste désigne un système de chauffage par le sol.
[...] - MARTIN, R., GINOUVES, R., Dictionnaire méthodique de l'architecture grecque et romaine vol., EFR, Athènes Rome, 1985-1992. (Coll. EFR, 84) - NIELSEN, I., Thermae et balnea : the architecture and cultural history of Roman public baths vol., Aarhus University Press, Aarhus - Comment construisaient les romains ? Les Dossiers de l'Archéologie - Les thermes en Gaule romaine, Les Dossiers de l'Archéologie - Les thermes romains, Actes de la Table Ronde organisée par l'Ecole française de Rome (Rome, 11-12 nov. 1988), Rome, (De Boccard) (Collection de l'Ecole Française de Rome 142). [...]
[...] C'est sur ce niveau bas de l'hypocauste que sont implantées les pilettes supportant la suspensura. La suspensura sol suspendu correspond au sol supérieur de l'hypocauste. Elle était composée de grandes briques plates, de 15 à 20 cm d'épaisseur, reposant sur des pilettes. Les briques étaient successivement couvertes de béton de tuileau, d'un mortier, puis d'un dallage de marbre, de pierre ou de mosaïque, sur lequel les visiteurs marchaient. Au final, l'épaisseur du sol suspendu est estimée à 30-40 cm. II.3. [...]
[...] Bibliographie - ADAM, J.-P., La construction romaine, Matériaux et techniques, Picard, Paris p. (Coll. Grands manuels Picard, - BESSAC, J.-C. coll.), La construction, les matériaux durs : pierre et terre cuite, Errance, Paris p. (Coll. Archéologiques) - BOUET, A., FIGUEIRAL, I., Les thermes privés et publics en Gaule Narbonnaise, EFR, Rome (Coll. Ecole Française de Rome, 320) - DEGBOMONT J.-M., Le chauffage par hypocauste dans l'habitat privé. De la place Saint-Lambert à Liège à l'Aula Palatina de Trèves, Liège (Etudes et Recherches Archéologiques de l'Université de Liège, 17). [...]
[...] Les premiers établissements balnéaires étaient également chauffés par des braseros. L'hypocauste qui se développe en Gaule au Ier siècle ap. J.-C., fut la technique de chauffage romaine la plus usitée. L'hypocauste désigne un système de chauffage par le sol. I. Historique La date d'invention de ce mode de chauffage, très répandu à partir de l'époque impériale, reste obscure. L'invention du système de chauffage par hypocauste est souvent attribuée à C. Sergius Orata qui a vécu sous Sylla (90-80 av. J.-C.). [...]
[...] Ces cheminées étaient constituées de tuyaux rectangulaires placés bout à bout. Souvent, les tubuli communiquaient entre eux par le biais de trous latéraux ou par des bobines (petits tubes circulaires aux extrémités évasées). Des éléments métalliques en forme de T permettaient de les maintenir deux par deux. Les tubuli auraient été inventés au Ier s ap. J.-C. pour améliorer le principe des tegulae mammatae et le système est définitivement adopté à la fin du siècle, sauf dans certaines provinces, comme en Espagne, où les tegulae mammatae restent majoritaires au cours de l'époque antique. [...]
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